Le dossier du mercure dans l’atmosphère a été ouvert par la publication , par France Nature Environnement, d’une information sur deux mesures réalisées il y a quelques mois près du site industriel de Jarrie (https://www.enviscope.com/16734-mercure-Jarrie-Arkema-Jouanno.html). L’association enquêtait pour faire le point sur les émissions de mercure dans le cadre d’une étude qu’elle voulait faire connaître au niveau mondial. L’association mettait en évidence des niveaux de mercure dans l’air supérieurs aux normes.
Elle mettait surtout en avant le fait que les industriels français utilisant du mercure dans des cathodes pour la production de produits chlorés avaient obtenus de repousser les dates limites pour la modification de leurs équipements. L’entreprise et l’ASCOPARG avaient répondu que les mesures effectuées par France Nature Environnement n’étaient pas cohérentes avec les mesures effectuées par l’Association agréée de surveillance de la qualité de l’air de la région grenobloise.
Le 27 février Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’écologie, explique un communiqué du ministère « a reçu les industriels concernés par la fabrication de chlore par électrolyses à cathode de mercure pour leur faire part de sa volonté de les voir accélérer la réduction des émissions de mercure et le calendrier de sortie de son utilisation dans ces processus industriels » .Chantal Jouanno a rappelé la nécessité de lancer une campagne de mesure tripartite – exploitants, associations, Etat – selon un protocole scientifiquement établi et agréé par les différentes parties. C’est ce qui avait été décidé par Arkema et l’ASCOPARG dès la publication des résultats.
La secrétaire d’Etat présidera une réunion de travail sur la pollution au mercure avec les services de l’Etat, les associations et les industriels en préfecture d’Isère. Chantal Jouanno visitera l’Ascoparg en présence de Jean-Marc Uhry, Président de l’Ascoparg.
Le dossier du mercure dans l’air est un dossier d’actualité. Mais le dossier du mercure dans le sol où il a pu s’accumuler depuis le début de son utilisation il y a plusieurs décennies, mériterait d’être aussi étudié.
Pour en savoir plus sur l’ASCOPARG :
http://www.atmo-rhonealpes.org/site/dispositif/structures/ascoparg/ascoparg.php
