Emeline Baume, première vice-présidente de la Métropole de Lyon a présenté sur POLLUTEC, un premier bilan de l’Observatoire Métropolitain de l’Economie à Impact. Egalité femmes – hommes, emploi de personnes en difficulté, création d’emplois, impact énergétique, traitement des déchets, émissions carbone : l’observatoire offre en publiant les données d’instances officielles , un tableau de bord de l’économie locale, de ses effets sociaux, environnementaux et économiques.
La transition écologique et économique n’est pas qu’un slogan creux, qu’une incantation, qu’un espoir. C’est un chemin sur lequel on doit compter les progrès. Il faut regarder la réalité en face, ne pas se payer de mots, agir sur tous les leviers. C’est le défi très tangible relevé par la Métropole de Lyon avec le premier observatoire des impacts positifs de l’économie, mis en place par un territoire .
L’observatoire présenté ce mardi par Emeline Brosse dans le cadre du salon Pollutec est un outil unique en France qui montre, la contribution des acteurs économiques aux problématiques sociales, environnementales et économiques. Une quarantaine d’indicateurs permettent de mesurer et d’analyser l’évolution de ces indicateurs pour trois thématiques : inclusion et justice sociale, viabilité environnementale et soutenabilité économique.
« Consciente du contexte socioéconomique incertain mais aussi des risques à moyens et long terme liés à l’intensification des conséquences du dérèglement climatique à l’échelle globale, la Métropole de Lyon agit pour maintenir et développer une économie robuste et coopérative, moins consommatrice de ressources et d’énergies fossiles, créatrice d’emplois locaux de tous niveaux. Grâce à l’ensemble des données issues de l’observatoire métropolitain de l’économie à impact, il nous sera possible de mesurer et d’analyser notre contexte territorial pour identifier avec les acteurs économiques les leviers sur lesquels nous pouvons agir rapidement pour accélérer la transformation des entreprises, des process productifs mais aussi les coopérations vertueuses » explique Emeline BAUME, 1ère Vice-présidente à la Métropole de Lyon déléguée à l’Économie, l’Emploi, le Commerce, le Numérique et la Commande publique.
Des données publiques fiables.
L’Observatoire permet de partager des données fiables. Ici pas de fausses nouvelles, de mensonges, organisés, mais des données qui permettent de vrais débats constructifs. L’Observatoire réunit des données fiables et non pas des informations produites par les Métropole. Par exemple, pour l’inclusion et la justice sociale, les données viennent de l’INSEE et de Pôle Emploi. Ainsi, selon les critères du Bureau international du Travail, le chômage a baissé de 0,3 points du deuxième trimestre 2002 au deuxième trimestre 2022 pour le territoire de la Métropole en s’établissant à 6 %. Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 2,5% pour s’établir à 114 000 ( tous les demandeurs ne sont pas sans emploi). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée a baissé de 9% pour s’établir à 48 800 de juin à juin 2021 à 2022. Le nombre de foyer bénéficiaires du RSA a augmenté de 3,5% du quatrième trimestre 2021 au 4ème trimestre de 2022.
Indicateurs énergétiques
Des indicateurs concernent la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre, la production de déchets, la consommation de foncier. La consommation d’énergie a tendance à baisser, comme les émissions gaz à effet de serre. Les entreprises y contribuent largement, comme le secteur de la mobilité.
Sur le plan de l’environnent, la tendance est indiscutablement positive, grâce à des initiatives de la Communauté Urbaine, puis de la Métropole de depuis 2015. Les résultats sont là : baisse de 43 % d’émissions de gaz à effets de serre entre 2000 et 2023. Mais il faut accélérer, pour atteindre des objectifs de 2030 et de 2050. La baisse de la consommation énergétique entre 2000 et 2030 doit être de 30%. La baisse de consommation d’eaux potables d’ici 2035 doit être de 15% . La Métropole doit atteindre la Zéro Artificialisation Nette en 2050, ce qui signifie qu’il faut réduire la consommation de terres, notamment agricoles, reconquérir des friches, construire la ville sur la Ville, végétaliser cette dernière . Il faut réduire le taux de pauvreté qui est de 16,6 % sur le territoire, notamment au sein des Quartiers Prioritaires de la Ville qui affichent un taux trois fois plus élevé qu’ailleurs.
Pour des résultats la majorité métropolitaine mise sur les coopérations avec les milieux économiques. Le nombre des entreprises à mission qui intègre fortement la responsabilité sociale et environnement progresse.