Renforcer l’autonomie alimentaire fait partie des objectifs majeurs que s’est fixés la métropole lyonnaise, qui lance un appel à projets pour développer des actions de soutien aux agriculteurs, aux associations, aux communes dont l’activité se situe sur les périmètres de protection des espaces naturels et agricoles périurbains (Penap).
5 % : c’est la part des produits agricoles issus du territoire de la métropole de Lyon dans l’alimentation de ses habitants. Partant de ce constat, la Métropole souhaite renforcer sa résilience alimentaire et fait pour cela appel aux initiatives locales à travers un appel à projets, ouvert jusqu’au 25 avril et doté d’un budget de 500 000 €.
Pour participer, les candidats devront être installés sur le territoire de la Métropole et proposer des projets répondant à l’un des cinq objectifs suivants :
- Pérenniser la destination agricole du foncier (animation foncière, intervention sur le foncier bâti/non bâti, remise en valeur de terres en friche…)
- Renforcer l’ancrage territorial d’une activité agricole rémunératrice (développement de circuits courts, de nouvelles filières, d’outils de transformation sur le territoire, de pratiques agroécologiques…)
- Encourager le renouvellement des exploitations et favoriser la transmission des bâtiments (faciliter la rencontre entre cédants et repreneurs, l’installation de nouveaux agriculteurs, le développement d’espaces tests agricoles…)
- Préserver et restaurer les continuités écologiques (création et maintien d’éléments favorables à la biodiversité ; mise en place de supports de communication ; restauration de milieux réservoirs de biodiversité…)
- Renforcer le lien entre la ville et la campagne, les citadins et les agriculteurs (actions de communication et d’information auprès des consommateurs et des urbains, développement de l’accueil sur les exploitations, actions de protection des espaces agricoles…).
Les projets retenus pourront bénéficier d’aides à l’investissement de 20 % (taux d’aide de base) à 60 % (taux maximum), avec une bonification de 20 % pour les projets en agriculture biologique ou en conversion, 10 % pour les projets de développement de circuits de proximité, et 10 % encore pour des projets de mutualisation et coopération entre acteurs. Les dépenses liées aux projets d’installation en bio et circuits courts sur le territoire seront également soutenues à hauteur de 40 %.
Des aides sont également possibles pour les études de faisabilité (jusqu’à 80 %), et pour l’émergence de projets ou l’expérimentation (dans la limite de 15 000 € par projet et de 80 % d’aide).