Selon des informations du Journal du Dimanche non démenties, l’État s’apprêterait à acter cette prolongation à l’occasion du prochain conseil de politique nucléaire, le 15 novembre prochain. Seul le Ministère de l’Economie a réagir ce lundi matin en expliquant qu’aucune décision n’était prise.
L’information si elle était avérée, jetterait un nouveau trouble dans la politique énergétique française et dans la politique du Gouvernement tout simplement.
L’information n’est officiellement pas saluée positivement par tous ceux qui critiquent le projet d’une réduction rapide de la part du nucléaire dans le production d’électricité.
Les réactions ne se sont pas fait attendre de la part d’Europe Ecologie les Verts et de la part du R&éseau Sortir du Nucléaire. Pour ce dernier ” le gouvernement cède devant la demande d’EDF, démontrant une absence criante de vision et d’ambition pour la transition énergétique. Par quel numéro d’équilibriste prétendra-t-il maintenant réaliser la “réduction de la part du nucléaire” tant promise ? “
L’asociation met en garde: ” Certaines parties des réacteurs (cuves, enceintes de confinement, câbles inaccessibles…) vieillissent et ne peuvent pas être remplacées. On observe déjà des fissures sur les cuves des centrales les plus anciennes et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire met en garde contre leur rupture passé 35 à 40 ans de fonctionnement. Même les rafistolages les plus coûteux – qui exposeront au passage les intervenants à des doses élevées de radioactivité – ne permettront pas d’endiguer ce vieillissement. M. Hollande, qui passe outre cette réalité, souhaite-t-il donc être le président de l’accident ?“