L’unanimité sur les limites de l’étude est totale du côté de la communauté scientifique. Enviscope n’a pas entendu depuis exactement mois, un scientifique venir au secours du travail financé par le CRIIGEN. Le CRIIGEN qui n’a pas depuis mois répondu à nos questions écrites, ni fait état de tels soutien sur son site.
En dehors des instances officielles mais indépendantes ( académies, Haut Conseil, ANSES, Agence européenne de sécurité alimentaire) des centaines de scientifiques ont demandé moins de médiatisation et davantage de sérénité, de méthode.
Que les chercheurs sortent
Les chercheurs trop souvent enfermés dans leur tour d’ivoire doivent sortir de leurs laboratoires pour expliquer ce qu’est la démarche scientifique ! La véritable communication scientifique doit sortir des laboratoires eux-mêmes, et s’adresser directement aux médias ! La manipulation scandaleuse à laquelle se sont livrés certains médias, en tête desquels le Nouvel Observateur, prouve succombe aux opérations médiatico-commerciale destinées à prendre l’opinion en otage en faisant grincer les ressorts de la peur.
S’il n’a pas raison pour le moment sur le fond de son dossier, Gilles-Eric Séralini aura, par son étude originale, su faire bouger plusieurs lignes. Il aura contraint plusieurs instances à demander plus de science, davantage de moyens pour la recherche, davantage de débat dans un pays où le débat est de piètre qualité.
C’est sans doute un pas qui a été franchi dans le débats sur les biotechnologies, qui demain, ne pourra être que de meilleure qualité.