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Opération dans le cours du Lignon pour protéger la moule perlière en Haute-Loire :

    Pour mieux connaitre les populations de moules perlières, la Fédération de pêche de Haute Loire a lancé étude sur le comportement des truites, poisson indispensable au cycle de reproduction de la moule perlière  mollusque qui peut vivre jusqu’à près de 300 ans.

Les truites et les moules perlières sont des espèces interdépendantes. Lors du cycle biologique  de la moule perlière, les larves de moules (glochidies) sont  libérées dans le milieu aquatique lors de la reproduction estivale du bivalve. Les larves viennent se fixer en s’ »enkystant » sur les branchies des  truites. Leur présence chez les salmonidés est un signe d’équilibre biologique.

Cette espèce reste très rare sur le territoire français, notamment du fait de ses exigences élevées en matière de qualité écologique des milieux aquatiques qui l’hébergent. La moule perlière vit dans quelques rivières d’eau claire en Europe. Ce mollusque désormais protégé peut vivre jusqu’à 280 ans ! L’espèce figure sur la liste 2 de l’arrêté ministériel du 23 avril 2007 fixant les listes des mollusques protégés. Son habitat exigeant pour sa survie et sa préservation. La moule vit enterrée ou partielle­ment ensablée dans des substrats de lit du cours d’eau.

En 2022, la fédération de pêche de la Haute-Loire et l’ARPARA ont lancé une action de marquage et d’observation , toujours en cours, d’un échantillon de population de truites sur le bassin versant du Lignon du Velay. Les truites porteuses de larves de moules perlières, présentes sur le site du Pont de Mars en Haute-Loire sont en effet indispensables à la reproduction de la moule perlière, espèce protégée.

L’opération scientifique, encadrée par des professionnel et soumise à autorisation administrative, a permis d’équiper 100 poissons porteurs de larves de moules, de marques aussi appelées «tags». Ces «tags » permettent la détection électromagnétique, lors du passage d’antennes, installées sur les berges du cours d’eau. Les données sont en cours d’analyse et les résultats devraient être connus d’ici la fin du premier trimestre 2024. Ces éléments de connaissance seront communiqués par la fédération  en 2024.

 

 

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