L’ouverture du marché des TER à la concurrence, Auvergne Rhône-Alpes prévoit un marché chapeau pour maintenir et améliorer l’information des usagers, unifier la billetique.
Avec potentiellement cinq exploitants différents pour les cinq lots dans lesquels sera découpé le marché des TER en Auvergne-Rhône-Alpes le service public régional des trains express régionaux risque gravement d’être démanteler. Le remède espéré de la mise en concurrences serait pire que les défauts de l’actuel monopole.
Pour pallier cet inconvénient majeur, la Région doit revoir ses missions pour l’information, la vente de titres, et la distribution du service. Petit à petit, au fil de l’ouverture des cinq lots, l’information et les titres de transports ne seront plus vendus par la SNCF. « L’enjeu est d’éviter tout morcellement, et donc d’assurer la continuité de service sur tout le parcours du voyageur et de pouvoir proposer des services unifiés et homogènes en matière de tarification, d’information et de service après -vente. » Ces services devront être distinct des contrats d’exploitation (faire circuler les trains) confiés aux opérateurs ferroviaires.
La Région prévoir donc se doter de son propre système régional d’information, de commercialisation et de distribution du service. Ce système serait mis à la disposition des exploitants, y compris à la disposition de SNCF Voyageurs. Ce service dépendant de la Région, centraliserait les données et la relation aux clients.
Pour être au rendez-vous à la mise en service du premier lot, envisagée au début de 2029, dans cinq ans, il est nécessaire de passer les marchés nécessaires à la conception et à la fourniture de ce service dès 2023