Ce sont 830 000 personnes qui pourront bénéficier des tarifs sociaux pour le gaz et l’électricité. Elle s’ajouteront à quelque 350 000 personnes qui bénéficaient déjà de tarifs sociaux.
Le Gouvernement envoie un signal clair. Cette mesure d’urgence montre la gravité d’une situation énergétique qui prend chaque mois une dimension sociale.
C’est une réalité aujourd’hui quotidienne. De plus en plus de Français restreignent leurs dépenses énergétiques. La température ne dépasse pas 15 degrés dans le logement de certains de nos concitoyens. Les services sociaux, les associations de consommateurs, n’en finissent plus de recevoir des femmes et des hommes assommés par des factures en hausse régulière.
Le Gouvernement sait que le prix de l’énergie augmentera dans les prochaines années et sera au coeur du problème de la pauvreté qui va se développer. Il a présenté ce mardi un plan de lutte contre la pauvreté de plus de deux milliards d’euros.
Mobiliser l’énergie financière
Tout cela signifie qu’une bonne partie de l’énergie financière doit être mobilisée pour produire une énergie non seulement propre, mais aussi dont les prix pourront être maitrisés. Et une énergie qui doit créer des emplois locaux… … pour répondre en partie à la crise sociale.
Cette urgence environnementale, sociale et énergétique impose de ne pas gaspiller les fonds publics. Après l’Etat, les collectivités proches du terrain et des citoyens doivent afficher des actions fortes dans le domaine de l’énergie locale, et jour la carte de la coopération plutôt que la carte de la dispersion, du saupoudrage.
Des politiques régionales partagées par toutes les collectivités
Il serait même logique que les Régions soient devant les Départements et intercommunalités chefs de file de politiques énergétiques nettement identifiées, et capables d’une vision intégrée prenant en compte les énergies renouvelables. Ce serait le sens d’un Schéma Régional expressément signé par toutes les collectivités.