La vision de la nature a changé à la fin du dix-septième siècle dans les sociétés occidentales du moins, ce qui a eu un retentissement plus large au fil de la mondialisation. La conception de la nature s’est progressivement transformée dans les sociétés occidentales d’abord ,de « nature » (non maitrisée, non utilisée, étrangère, hostile, mystérieuse,) à la notion de « ressources naturelles », c’est-à-dire en milieux susceptibles d’être utilisés, exploités, mis « en valeur ».
D’autres changement se sont produits à la même époque : on est passé de la notion d’être humaine à la notion de citoyen, de la notion d »e « peuple » à la notion de populations », de la notion de connaissance à la notion « d’expertise ». Ce changement dans la vision du monde a été étudié par de nombreux philosophes, en particulier par Akeel BILGRAMI. Directeur du Heyman center for the Humanities (Université de Columbia=, philosophe du langage et de l’esprit. Après des ouvrages sur la connaissance de soi, sur l’intentionnalité, Akeel Bilgrami propose de nouvelles manières de penser les relations entre l’homme et la nature.
AKEEL BILGRAMI sera présent lundi 13 décembre lors de la rencontre organisée par la Villa Gillet à l’Université Lyon 2, autour du thème « Penser la nature autrement ».
La rencontre permettra d’écouter Alain LIPIETZ, économiste, ancien député Vert européen, qui participe à la construction d’Europe Ecologie et au programme économique et social pour 2012. Dans la série d’entretiens « L’Urgence écologiste », il propose une “nouvelle donne ” verte qui trace des pistes pour une reconversion verte de la société.
Hicham-Stéphane AFEISSA, philosophe, est l’auteur d’un essai sur le thème de l’éthique environnementale anglo-américaine, « La Communauté des Etres de nature ». La présentation de ce philosophe indique qu’il propose une approche originale des problèmes environnementaux « en marge de l’écologisme français ».
Enfin Eloi LAURENT, économiste et enseignant à l’IEP de Paris, mais aussi à l’Université de STANFORD et au Collège des Hautes Etudes Européennes propose dans « La Nouvelle Ecologie », ouvrage publié avec Jean-Paul Fitoussi en 2008, une « regard neuf et optimiste sur l’avenir de notre planète » La présentation faite de son intervention explique « que le développement humain ne mettrait pas en péril les ressources naturelles à conditions que les citoyens élèvent leur niveau d’exigence démocratique ».
Le Groenland fond plus vite que prévu
La fonte de la calotte glaciaire du Groenland est plus rapide que ne le prévoyait le Giec en 2013, avec une perte décennale de glace multipliée par sept en trois décennies, selon une étude menée par 89 scientifiques de 50...