Plusieurs laboratoires de la faculté de Pharmacie de l’Université Lyon 1 sont fermés depuis la semaine dernière, en raison de dysfonctionnements constatés par le Conseil d’hygiène et de sécurité de l’Université. Comme pour des laboratoires de chimie du campus de La Doua en 2007, ce sont les systèmes d’aspiration qui sont considérés comme insatisfaisants. C’est le cas notamment d’un laboratoire de chimie thérapeutique et toxicologique.
La fermeture des laboratoires intervient alors que l’Université avait prévu des travaux dans les bâtiments très anciens du site Rockefeller, dans le huitième arrondissement de Lyon. Le bâtiment édifié dans les années trente attend depuis de longues années une réhabilitation. Des travaux ont enfin été engagés sur les façades dont certains éléments tombent en lambeaux ces dernières années. Mais des travaux bien plus lourds doivent être engagés à l’intérieur du bâtiment, non seulement sur le plan de la sécurité, dans le cadre d’un schéma qui doit être soumis au Service départemental d’incendie et de secours du Rhône, mais aussi sur les installations dans leur ensemble.
L’Université, explique François Locher, doyen de la Faculté de Pharmacie, attend une enveloppe de 19 millions d’euros inscrite au contrat de projet Etat Région pour la période 2007-2013, mais cette somme n’est pas débloquée et les travaux qu’elle doit financer ne peuvent être lancés depuis de longs mois.
Les travaux seront de toutes les manières longs, en raison des études, des marchés publics qui doivent être passés.
En attendant, le fermeture de la salle de TP en chimie thérapeutique et toxicologique perturbe le travail de plusieurs centaines d’étudiants à partir de la deuxième année d’études de pharmacie. Les responsables de la Faculté font le point sur les répercussions de ces fermetures à durée indéterminées sur plusieurs laboratoires de recherche.