Le 5 novembre, Philagro, filiale du groupe japonais Sumitomo Chemical, a célébré les 50 ans du DiPel DF, un insecticide biologique à base de Bacillus thurengiensis utilisé par plus de 12 000 agriculteurs en France.
Lancé en 1971, le DiPel DF a été le tout premier insecticide « Bt », c’est dire à base de bacille de Thuringe, Bacillus thurengiensis commercialisé au monde. Il reste une des solutions de biocontrôle les plus utilisées : dans 60 pays sur plus de 200 cultures, parmi lesquelles des cultures légumières, de l’arboriculture, de la vigne et, à présent, les grandes cultures. Entre 2003 et 2008, 103 millions d’hectares ont reçu un traitement avec cet insecticide biologique. En France, l’entreprise a associé par diverses actions de communication 12 500 agriculteurs à son usage, dont 6 000 maïsiculteurs, 4 000 vignerons et 2 500 arboriculteurs.
« DiPel DF est un véritable produit vitrine pour le groupe, révélateur à la fois de son engagement en faveur du biocontrôle et de son savoir‐faire tant industriel qu’agronomique, commente Denis Troalen, directeur Général de Philagro. Dans l’Hexagone, nous sommes leaders sur le segment des Bt avec DiPel DF et XenTari qui totalisent 55 % de parts de marché. La France est l’un des pays où les ventes de notre Bt historique progressent le plus. » Des ventes toujours en croissance, portées, notamment, par le développement sur grandes cultures, avec l’homologation sur maïs grain, ensilage, semences, doux et popcorn, pour lutter contre les trois ravageurs lépidoptères principaux de cette culture : la pyrale du maïs, la sésamie et l’héliothis.
Le produit se réévèle très efficace sur tous les insectes foreurs, sans faire apparaitre de résistance, montrant une innocuité pour la faune auxiliaire et sur les abeilles.
Philagro et Sumitomo Chemical continuent leurs travaux pour mettre au point des solutions de biocontrôle adaptées à leurs besoins. Des projets sont en cours à moyen terme avec notamment un projet de mycorhize (association symbiotique entre des champignons et les racines de s plantes) en grandes cultures, le développement d’un fongicide de biocontrôle pour lutter contre le mildiou, et d’autres projets à plus long terme.