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Les industriels français du photovoltaïque revendiquent la levée des freins

Les industriels français de la filière photovoltaïques rappellent à l’occasion duSymposium EPIA ( Association Européenne del’Industrie Photovoltaïque) qui se tient de puis ce vendredi à Aix-les-Bains, leurs revendications pour un décollage de la production d’énergie, et de l’industrie. Le marché de l’énergie photovoltaïque décolle en France depuis 2006, et ce démarrage tant attendu représente une bouffée d’oxygène pour les industriels de la filière. Photowatt longtemps condamné à l’export, vend en effet désormais la majorité de sa production sur le marché français.


Mais le marché hexagonale subit encore de nombreux freins, quand le compare aux autres marchés européens. Des freins qui ont des conséquences sur la production énergétiques, mais aussi sur les entreprises de production d’installations ( cellules, ensembles, installation,maintenance, machines outils). Des freins qui ont des conséquences sur l’emploi.



Produire 7000 MW de puissance



Les industriels demandent donc pour que leur secteur deviennent un vrai acteur mondial ( on est loin) l’adoption de plusieurs mesures, nécessaires pour que les objectifs de la Programmation Prévisionnelle des Investissements (PPI) permettent à l’industrie nationale de produire 1100 MW en 2012 et 7000 MW en 2020.



Les revendications concernent le tarifs d’achat. Les industriels demandent que le tarif d’achat pour les installations intégrées, reste à 0,57 euro le kilowatt/heure. Ils demandent pour le systèmes non-intégrés, posés sur des bâtiments, l’introduction d’un tarif surtout pour les bâtiments à énergie positive. Les industriels conseillent un tarif d’achat à 0,45 euros le KwHeure. Pour les systèmes posés aux sol, les industriels demandent la réajustement du tarif de base, afin de permettre le développement maîtrisé de projets de centrales au sol, jusqu’à une puissance de 2 000 MW. Le tarif d’achat préconisé est de 0,38 euro.



La filière demande le maintien d’un système de soutien adapté à l’outre-mer, comme le maintien du crédit d’impôt pour les particuliers. Ils demandent aussi que la dégressivité du tarif n’intervienne qu’après plusieurs années de stabilité, pour tenir compte des gains de productivité permis par les avancées technologiques. Ils demandent le déplafonnement du nombre d’heures éligibles au tarif pour favoriser la recherche de sites optimaux en terme d’ensoleillement, et améliorer la performance énergétique des modules.



Enfin, les industriels demandent la simplification des procédures administratives avec la création d’un guichet unique. Aujourd’hui, il faut s’adresser à la direction de l’équipement, puis à EDF. Le secteur veut que le photovoltaïque soit pris en compte à tous les stades de l’élaboration des projets d’aménagement urbain ou de rénovation.. Cela passe donc par l’adaptation du code l’urbanisme, de construction et de l’habitation.



Michel.deprost@enviscope.fr



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