Le Ceser a donné son avis sur le plan Climat de la Région, ce plan climat est une obligation légale pour toutes les collectivités locales de plus de 50 000 habitants. Il vise à réduire les productions de gaz à effet de serre et à promouvoir les politiques d’adaptation climatique sur le territoire rhônalpin.
Préoccupée par les enjeux du climat depuis plusieurs années, la CGT se félicite que la région développe une politique volontariste pour répondre aux défis climatiques.
L’avis du CESER sur le plan climat de la région s’est enrichi grâce à un travail important de la commission 2. D’ailleurs, nous ne pouvons que déplorer que la gouvernance à 5 telle que mise en place par le Grenelle de l’Environnement n’est pas été prévue au niveau local. Toutes les collectivités de + de 50.000 habitants ont l’obligation de rédiger un plan climat, mais peu le font dans un dialogue avec la société civile, ce qui nuit à sa pertinence.
Les orientations et les objectifs qui constituent ce plan nous permettent d’avoir des engagements concrets dans la lutte contre le réchauffement climatique. Que se soit, • Par la réduction de l’empreinte Carbone des lycées publics et de restauration. • Par la réduction des émissions de gaz à effet de serre. • Par la cohérence et le développement des transports collectifs. • Par la politique en direction des PNR. • Par les actions internationales et européennes.
L’ensemble de ces actions s’inscrivant dans le débat national sur le réchauffement climatique.
Nous ne pouvons que partager l’avis du CESER, qui indique que ce programme contient que peu de chiffrages financiers. Malheureusement nous ne sommes pas surpris que derrière un engagement volontariste, les questions financières deviennent un frein à la réalisation de ces ambitions. Nous partageons aussi l’idée que la Région doit se doter d’outils d’évaluation de ces actions afin de permettre l’efficacité de son plan ainsi que sa cohérence.
A l’heure où tout le monde se préoccupe de la qualité de l’air. En Rhône-Alpes, le département du Rhône s’est trouvé la semaine dernière « 7 jours sur 11 » au niveau d’alerte le plus important. Une situation qui s’explique par deux facteurs, des émissions de particules trop importantes et des conditions climatiques très stables défavorables à la dispersion des particules. Ces particules venant des véhicules automobiles et des camions qui se déplacent sur notre région ; ces véhicules roulant aux diesels majoritairement. En effet, si le diesel est moins émetteur de CO2 que l’essence, il présente d’autres dangers pour l’environnement et surtout pour la santé humaine, tel que les particules fines et les oxydes d’azotes polluants. Cette situation doit nous interroger et nous avons la responsabilité collective d’intervenir pour enrayer et réduire cette situation dangereuse pour notre santé, notamment par le développement de transports alternatifs.
Pour atteindre les objectifs de réduction de rejet de CO2, il faut produire autrement. La CGT Rhône-Alpes s’engage pleinement dans cet objectif en travaillant avec les différents territoires et les différentes branches professionnelles autour d’un projet « Anticipation des mutations et appropriation syndicale ». Ces enjeux sont devant nous, et ne pourront pas faire l’impasse des questions environnementales.
La CGT votera cet avis, qui doit permettre d’agir sur les questions climatiques, des enjeux devenant une préoccupation pour l’ensemble des salariés et des citoyens de notre région.