L’ASN ( Autorité de Sûreté Nucléaire) considère que le retour d’expérience de la castastrophe de la centrale de Fukushima sera une processus long de plusieurs années. Il s’agira notamment, explique l’Autorité de sûreté Nucléaire de vérifier si des améliorations sont nécessaires dans la prise en compte des risques liés à la perte des alimentations électriques ou de la source froide. Il s’agit aussi de voir si des améliorations doivent être apportées au niveau du risque sismique. Les cumuls de tels risques devront aussi être réévalués. En outre, des leçons devront être tirées dans le domaine de la gestion des situation d’urgence
L’ASN annonce qu’elle va engager des actions ” en toute transparence”. ON peut estimer que depuis la castastrophe japonaise, l’Autorité française développe une action d’information assez complète aussi bien en direction de la presse que du public.
La mission d’audit des installations nucléaires françaises demandée le Premier ministre sera effectuée par l’ASN et des tests de résistance seront à réaliser dans toutes les centrales nucléaires européennes comme l’a demandé le Commissaire européen à l’énergie. L’ASN insiste sur la nécessité d’assurer une cohérence entre l’audit français et la démarche européenne. Les premières actions interviendront cette année. Les centrales nucléaires françaises étant conçues pour résister à des inondations, à des séismes, à une perte d’alimentation électrique… Il s’agit d’étudier comment elles “se comporteraient dans des situations encore plus dégradées, de faire une analyse des marges et d’en déduire le cas échéant des modifications”. L’analyse portera sur les centrales en exploitation, en construction et en projet.