Il s’agit d’une évolution par rapport au système en vigueur depuis juillet 2006. Le nouveau dispositif prend en compte quatre polluants atmosphériques dont l’impact sanitaire est reconnu : Dioxyde de Soufre SO2, Dioxyde d’azote NO2 , Ozone O3 et les Particules PM10.
Il devrait activer, à taux de pollution constant, les dispositifs de prévention plus souvent.
Il y aura deux niveaux d’actions.
Le niveau d’information et de recommandations est destiné à prévenir les atteintes limitées et réversibles sur la santé des populations sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques et insuffisants respiratoires chroniques). Un message sera diffusé à la population lorsqu’il est franchi. Ce message indique l’état de la qualité de l’air et donne les recommandations sanitaires et comportementales.
Le niveau d’alerte a pour objectifs de préserver la santé de toute la population et de réduire les émissions polluantes. Outre le message d’information à la population, son franchissement met en oeuvre des mesures d’urgence (restriction ou suspension d’activités à l’origine de la pollution). Selon la gravité de la situation, 3 niveaux de mesures d’urgence sont prévus.
Les seuils d’information et d’alerte pour les particules PM10 sont abaissés. Ils sont respectivement de 50 et 80 microgrammes par mètre-cube, contre 80 et 125 antérieurement. Ces seuils pourraient concerner en particulier le chauffage au bois.
.Un dispositif peut être activé si un dépassement de seuil est constaté sur une ou plusieurs zones. Les conditions sont vérifiées par les organismes agréés de surveillance de la qualité de l’air, grâce aux outils dont ils disposent (sites permanents de surveillance, camions laboratoires et modèles numériques).
. Un dispositif peut être activé si un dépassement de seuil est prévu (fort risque de dépassement) sur une ou plusieurs zones, pour la journée en cours ou le jour suivant.
La prévision est établie par les organismes de surveillance, en concertation avec Météo France, grâce à un modèle (PREVALP) qui permet d’évaluer la qualité de l’air en tous points du territoire rhônalpin, pour le dioxyde d’azote, les particules en suspension et l’ozone (non disponible pour le dioxyde de soufre).
Pour déterminer les concentrations de polluants, l’outil régional PREVALP utilise les données de la plateforme de prévision nationale PREVAIR (www.prevair.org). Cette
plateforme, développée par le Laboratoire
Central de Surveillance de la Qualité de l’Air,
www.atmo-rhonealpes.org