La cause première de la pollution par les particules, reste le chauffage au bois, poussé par ces temps froids. Le chauffage au bois représente de 60 à 70 % des particules émises actuellement, rappelle Marie-Blanche Personnaz, directrice générale d’Air Rhône-Alpes.
Les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air ( AASQA) et les chercheurs ont pu convaincre les défenseurs acharnés du bois qui voyaient dans ce matériau un combustible ” écologique”. Les dangers du bois mal utilisé sont admis, sauf par quelque irréductibles écolos!
Mais de nombreux consommateurs restent encore ignorants des conditions d’un chauffage au bois de qualité. ” les matériels qui bénéficient du label flamme verte sont acceptables, mais on trouve encore des matériels qui n’ont pas ce label. ” souligne Marie-Blanche Perosnnaz. Il reste aussi un parc d’appareils de chauffage, d’insallations absolument inefficaces et dangereuses.
Personne ne veut contrôler. La réglementation ne prévoit pas de contrôles obligatoires. Les communes, ne se lancent évidemment pas dans de telles démarches.
Choisir le bon bois
Le chauffage au bois impose aussi de brûler un combustible de qualité: bonne essence, bois bien séché, ne contenant pas d’impuretés ( produits imprégnés, etc.) Enfin, il faut savoir allumer et gérer le feu, pour qu’il atteigne rapidement une qualité de combustion peu impactante pour l’environnement.