Le Pont de Vernaison relie cette commune de la rive droite du Rhône, au sud de Lyon, à une ile, puis à la rive gauche du canal, où se trouvent de nombreux établissements de la Vallée de la chimie.
Ce pont est étroit, donc dangereux pour les piétons et pour les cyclistes car il est très utilisé par des véhicules légers mais aussi par des poids lourds. L’ouvrage est fréquenté par des cyclistes et des piétons qui utilisent par exemple le train ou les transports en commun sur la rive droite, comme ceux qui viennent entièrement en deux roues des communes de la rive droite. Nous avons nous mêmes constaté à plusieurs reprises le caractère potentiellement dangereux de l’ouvrage sur lequel de plus la limitation de vitesse n’est pas respectée comme c’est aussi le cas d’ailleurs sur d’autres passerelles de la région lyonnaise ( Couzon, Mazaryk, Ile Barbe, etc).
L’Association pour le Développement Durable de la Vallée de la Chimie (ADDVC) demande au Conseil Général du Rhône de réviser le projet de réhabilitation du pont de Vernaison qui vient de démarrer. L’association réunit des entreprises mais aussi des municipalités des deux rives de la vallée du Rhône.
« Permettre aux salariés des entreprises de se déplacer en toute sécurité est un des nombreux sujets de préoccupation de l’association avec le plan de déplacement inter entreprises initié dès 2007. Or, les travaux qui viennent de commencer ne prévoient pas d’aménagement pour les piétons et vélos. La mise en place d’un trottoir en encorbellement nous parait indispensable pour améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes, c’est tout le sens de notre action qui se veut être en étroite collaboration avec les élus de notre région» précise la présidente Anne Elisabeth Mourey.
« Nous sommes particulièrement concernés à IFP Energies nouvelles par le problème de la sécurité de la traversée du pont de Vernaison pour les vélos et les piétons. Plusieurs collaborateurs ont été victimes d’accidents lors de leurs déplacements à vélo sur l’axe Vernaison-Solaize. Il nous parait urgent de réfléchir ensemble, avec les élus, à l’amélioration du projet de réhabilitation du pont pour assurer cette sécurité ». ajoute Pierre-Henri Bigeard, vice-président de l’association et directeur de l’établissement de Lyon d’IFP Energies nouvelles.