Alors que la production de proximité est reconnue comme un objectif environnemental et social, le verger ronalpins a perdu en 10 ans, 14% de ses surfaces.
C’est le premier verger régional. Avec 36 756 hectares, le verger de Rhône-Alpes représente 20% des surfaces consacrées en France à l’arboriculture. Les conditions climatiques son particulièrement favorables à des productions variées.
Mais sous l’effet de marchés très ouverts et parfois déséqulibrés, les vergers rhonalpins n’ont pu répondre à la demande de consommateurs et de distributeurs à la recherche de prix plus bas.
La nuciculture ( culture du noyer) représente un quart des surfaces en arboriculture, avec 8 473 hectares dont 6 300 hectares pour le seul département de l’Isère. La surface des noyers s’accroit régulièrement depuis 2 000 avec une production qui oscile autour de 20 000 tonnes.
L’abricot a un potentiel
L‘abricot est l’espèce montante, avec 21% des surfaces plantées. La surface décroit certaines années, et la production est irrégulière, mais les professionnels misent beaucoup sur l’abricot. ” rhône-Alpes est bien placé pour exploiter une varité comme le bergeron, que d’autres producteurs, en Espagne n’ont pas pu acclimater”. Fruit moins sensible que la pêche, moins juteux, plus ” propre” plus facile à consommer, l’abricot offre des perspectives intéressantes, ce qui n’est pas le cas de la pêche.
Les vergers de pommiers représentent 11% des surfaces, avec une répartition très large, permise par une grand nombre de variétés adaptées à des environnements très différents. Avec 1 049 hectares sur 3785 hectares, l’Isère représente plus d’un quart des surfaces.
Les vergers de cerisiers représentent 10% des surfaces essentiellement en Ardèche, dans le Rhône et dans la Drôme. Les surfaces se maintiennent à peu près. Les surfaces de pêches et de nectarines, représentent 10% des surfaces arboricoles régionales. Les surfaces de pêchers ont dramatiquement reculé depuis 2000, pasant de près de 8 000 hectares à 3421 hectares.
Les surfaces de chataigniers représentent 8% des surfaces arboricoles régionales. avec 2842 hectares dont 2800 hectares de chataigneraies en Ardèche, qui ont tendance à se tasser légèrement.
Alors qu’elle permet un chioffre d’affaires de 371 millions d’euros, soit 13,6% du chiffre d’affaires national, la production régionale évolue d’une manière contrastée. Les fruits à noyaux, les fruits à pépons, les petits fruits perdent près de 30% de surfaces cultivées, mais les fruits à coque augmentent leurs surfaces de 32%.