Contrairement à l’eau, le sodium ne ralentit pas les neutrons, ce qui rend la circulation de ces derniers plus facile entre les barres de combustible, et la réaction plus complète. Le sodium est un métal dont la température de fusion est assez basse.
Le cœur du réacteur ASTRID sera refroidi par du sodium liquide qui transportera la chaleur produite par la réaction de fission vers des échangeurs intermédiaires. Ceux-ci transfèrent l’énergie vers un circuit secondaire rempli également de sodium liquide. Le circuit secondaire est connecté à des générateurs de vapeur qui fournissent, dans un 3ème circuit, la vapeur qui fera tourner les turbines produisant de l’électricité.
Le point délicat du système se situe au niveau du générateur de vapeur, dans lequel le circuit de sodium et le circuit d’eau sont très proches. Il est important de maîtriser les fuites d’eau dans le sodium qui entraînent sinon une réaction chimique énergétique. En dimensionnant convenablement les générateurs de vapeur, dans une conception modulaire par exemple, il est possible d’exclure tout événement ayant un impact sur la sûreté du réacteur.
Il n’en reste pas moins que ces pannes doivent être évitées au maximum, en contrôlant les générateurs de vapeur de façon très sévère à la construction puis en exploitation, pour limiter les impacts sur la disponibilité de production d’électricité.
Le bilan de l’ASN globalement positif pour les centrales nucléaires d’Auvergne-Rhône-Alpes
Dans un rapport rendu public le 20 juin l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) fait état d’un bilan globalement positif concernant les centrales nucléaires en région Auvergne-Rhône-Alpes. Si le constat est globalement rassurant pour les centrales du Bugey, de Tricastin et...