Le collectif est composé des associations suivantes : Confédération paysanne Rhône-Alpes, ATTAC, Faucheurs volontaires, Greenpeace, Vigilance OGM, Nature et progrès, les Amis de la Terre Rhône. Le Collectif relaie les positions de Via Campesina : « Combattre le toujours plus d’OGM, de pesticides, d’accaparement du vivant et de sa marchandisation pour plus de profit et moins d’emplois, moins de paysans, de biodiversité, d’aliments de qualité ».
Les associations entendent « développer avec les paysans les alternatives pour une agriculture riche en emplois et en revenus locaux dans des systèmes autonomes vis-à-vis des firmes, répartis sur l’ensemble du territoire, garantissant le respect des ressources naturelles et une alimentation de qualité accessible à tous »
Les organisations estiment « la bataille contre les OGM, toujours plus d’actualité au moment où la Commission européenne multiplie les cadeaux à l’agro industrie ». Les associations critiquent la récente décision de la Commission européenne « de confier aux Etats les autorisations des OGM pour en faciliter le développement dans les Etats favorables ». Au même moment, selon les associations, ” les résultats des cultures mettent de plus en plus avant les mauvais résultats et les inconvénients des plantes modifiées (coton, colza) ou de leur culture systématique (soja en Argentine …). “
Les associations critiquent « le développement ici de l’usage des agro carburants principalement importés du Sud l’accaparement massif, y compris spéculatif, des terres et la concentration foncière ici. Combattre l’agrobusiness, c’est aussi combattre ses alliés : La FNSEA qui avec l’UMP et Sarkozy fait tout pour maintenir son monopole syndical au sein de l’interprofession laitière et favoriser la poursuite de la libéralisation, comme lors du récent accord sur le prix du lait. La Commission Européenne qui, avec les lobbys de l’agroalimentaire, prépare une réforme de la Politique agricole (PAC) abandonnant tous les instruments efficaces d’organisation des marches, au profit du développement d’importations”