Alors que les lycées sont confrontés à la flambée des prix de l’énergie, alors que la Région annonce une augmentation des tarifs des TER le site d’information Médiapart révèle que le Président du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes a organisé pour sa promotion personnelle, un diner privé d’un coût de 100 000 euros financés par la Région
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne Rhône- Alpes a organisé un diner privé dans un domaine du Beaujolais, dont le cout a été supérieur à 100 000 euros, selon le site d’informations Médiapart.
Plusieurs groupes politiques de la Région réagissent à ces informations, dans un contexte d’économies, alors que par exemple, la Région annonce une augmentation du tarif des Transport express Régionaux, alors aussi que les lycées de la Région sont confrontés à l’augmentation des prix de l’énergie.
» Que Laurent Wauquiez cultive et entretienne un réseau de personnalités est tout à fait entendable. Qu’il lui réserve des soirées « VIP » dans le cadre de ses ambitions présidentielles est compréhensible. En revanche, que ces mondanités soient intégralement financées par la Région, dans le plus grand secret et dans une opacité budgétaire totale, est non seulement déontologiquement scandaleux, mais aussi très douteux sur le plan de la légalité. » estime le groupe Socialiste Démocrate, Ecologiste.
En effet, selon plusieurs invités, il n’aurait jamais été question ni de la Région, ni des politiques régionales, et aucun élu régional n’a participé à la soirée.
Pour le Groupe Socialiste Démocrate, Ecologiste » la pratique révélée par Médiapart confine au détournement d’argent public. Alors qu’une somme voisine de 100 000 € est évoquée pour un seul de ces dîners, nous demandons avant toute chose le remboursement de cette dépense au budget régional et évidemment, l’arrêt du financement public des prochaines rencontres d’ores et déjà annoncées. Nous ne savons pas d’ailleurs à cette heure sur quelle ligne budgétaire ont été financées de telles dépenses. »
Le groupe politique posera des questions lors de la prochaine session plénière. En fonction des réponses les élus se réservent le droit de saisir la justice.