Les 275 lycées publics de Rhône-Alpes vont continuer à apprendre à vivre en faisant des économies pour l’environnement. Déjà, les lycées avaient sur proposition des Verts, eu le droit de conserver une partie des économies réalisées au niveau du chauffage. En 2007, sur 53 millions de fonctionnement, les lycées avaient pu économiser un million d’euros. Ils en avaient conservé la moitié pour d’autres postes de dépenses, et la Région avait réinjecté l’autre moitié pour de nouveaux travaux d’économie d’énergie. Marie-France Vieux Marcaud, vice-présidente en charge des lycées, a annoncé cette année une augmentation de 3,85% de fonds alloués pour le fonctionnement des établissements, ( de 53 à 55 millions d’euros) et l’extension de système des économies aux consommations d’eau et d’électricité. Après les lycées publics, les lycées privés recevront leur dotation suivant la même régle.
Il faut bien faire des économies car la Région dépense chaque année, en fonctionnement et investissement (l’État paie les enseignants) 1800 euros par élève.
Il faut bien faire des économies, car les temps ne s’annoncent pas faciles, dans un contexte économique et budgétaire tendu pour l’Etat qui pourrait en 2009 ne verser à la Région, pour la Dotation Globale de Fonctionnement (environ 700 millionsd’euros) une enveloppe en progression de seulement 0,8%.
Crolles 3 et desserte Lyon-Saint Etienne
En attendant, les conseillers régionaux, la semaine prochaine, seront appelés par Jean-Jack Queyranne, à voter une rallonge de 4 millions pour financer des dépenses générées par l’appel d’offres pour le futur siège de la Région, à Confluence. Les conseillers seront invités aussi à se prononcer sur un financement supplémentaire de 5 millions pour Crolles 3, un investissement technologique et industriel dans le domaine de la micro-électronique à Grenoble. Les conseillers examineront aussi le volet du Contrat de projet Etat Région qui concerne la desserte ferroviaire Lyon-Saint-Étienne, avec construction de deux haltes, à Confluences et à Yvours-Irigny.
Les élus examineront l’état d’avancement du Contrat de Projet Etat-Région 2007-2013. Un contrat qui montre dans plusieurs domaines, les difficultés de l’Etat à être à l’heure. Jean Jack Queyranne souligne en particulier le retard des financements d’Etat pour l’enseignement supérieur.
Un constat qui pousse le président de la Région à plaider pour de nouvelles étapes de la décentralisation qui doteraient la Région de compétences supplémentaires, et de moyens accrus.