Les Rendez-Vous Carnot, à Villeurbanne, permettent aux laboratoires et aux entreprises de se rencontrer pour renforcer la recherche d’innovations opérationnelles.
L’appareil présenté sur le stand du dispositif Captiven, qui réunit trois Instituts Carnot, améliore les prélèvements dans des milieux aquatiques et permet de concentrer les polluants. La qualité des analyses faites en laboratoire a posteriori est augmentée.
Cette innovation est utile car il est nécessaire de repérer dans l’environnement des polluants à des seuils de plus en plus bas. Il faut détecter des polluants dont on a sous-estimé l’importance. Certains polluants sont des polluants émergents, comme,des médicaments ou produits chimiques industriels dont on ignore encore aujourd’hui leur degré de toxicité.
Pour détecter ces substances, il faut les repérer dans des milieux différents : les sols, les eaux des rivières, etc. Mesurer ces substances, c’est l’objectif de la métrologie, science de la mesure, qui peut être appliqué à la chimie.
La détection de doses de plus en plus faibles, dans des conditions difficiles, à des coûts aussi faibles que possible, nécessite des moyens de plus en plus sophistiqués. C’est pourquoi les laboratoires de recherche doivent s’associer, comme l’ont fait IRSTEA (Institut de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture), l’IFREMER (Institut Français de Recherche sur la Mer) et le BRGM (Bureau de recherches Géologiques et Minières).
Charlène Bergeat (IRSTEA), Emilie Begot (IFREMER) et Thomas Alacaraz (BRGM) expliquent comment les trois établissements coopèrent, pour proposer aux entreprises spécialisées en métrologie des matériels plus efficaces, ou pour répondre à leurs besoins.