580 bâtiments publics de l’État et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante ont été retenus en vue de leur rénovation énergétique, dans le cadre du plan France Relance. Cela représentera un investissement de 330 millions d’euros dans les douze départements de la région.
Cette sélection, annoncée le 14 décembre, s’inscrit dans un programme plus global de rénovation énergétique des bâtiments de l’État, de 4214 projets pour 2,7 milliards d’euros financé par le plan de relance du Gouvernement. Cette sélection fait suite au dépôt de plus de 6 000 candidatures dont 700 dossiers pour un montant de 850 millions d’euros en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les dossiers retenus concernent aussi bien des bâtiments de bureaux des services de l’État (ministères, préfectures), que des bâtiments accueillant du public (commissariats, gendarmeries, centres des finances publiques…), des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche (universités, grandes écoles, laboratoires, organismes de recherche…), des bâtiments des Crous (logement et restauration) ou encore des casernes, des locaux techniques.
330 M€ d’investissement dans la Région
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, ces opérations d’investissement s’élèveront à 330 M€. Elles couvrent l’ensemble des départements, et concernent plus de 500 bâtiments, dans 114 communes. La majorité des 580 projets concerne des opérations d’un montant intermédiaire, particulièrement adaptées à la capacité d’intervention des TPE/PME, couvrant tout le territoire régional. Plusieurs opérations emblématiques vont également permettre la réhabilitation lourde de sites de l’État avec, à titre d’exemples, le Crous de Grenoble (14 M€), la préfecture de Valence (12 M€), l’Université Claude Bernard de Lyon (2 opérations de 11 et 14 M€), la Police technique et scientifique (PTS) d’Écully (16 M€), la Cité administrative d’État d’Annecy (6 M€), le Commissariat central de Vichy (5 M€).
Suite à cette sélection, les services de l’État et les établissements vont devoir très rapidement mettre en oeuvre les chantiers de rénovation, pour une notification au plus tard fin 2021 et avec une date limite de livraison des chantiers en 2023. La conduite rapide de ces milliers de chantiers va constituer un défi opérationnel pour lequel la mobilisation de tous les outils de la commande publique va être nécessaire. Les évolutions récentes en matière de marchés publics vont à ce titre s’avérer être un facteur clef de la réussite de ce volet du plan de relance.