Pour le parti Peuples et Régions Solidaires, l’extension du RER aux grandes métropoles récupéré par le président de la République est un modèle parisien inadapté aux enjeux des territoires
Le parti fédéraliste Régions et Peuples Solidaires « est bien évidemment favorable à tous les projets qui nous rendent moins dépendants des énergies fossiles. Bon nombre de citoyens, d’associations, d’élus et nos partis aussi plaident depuis longtemps pour une politique nouvelle des transports dans nos régions. »
Ces collectivités, même les plus modestes, ont déjà été contraintes de financer des Lignes à Grande Vitesse très coûteuses afin de les relier plus rapidement à Paris. D’autres lignes à grande vitesse sont en projet et le parti fédéraliste estime sage des les abandonner au plus vite. L’idée d’organiser des Réseaux Express Régionaux sur un modèle parisien est une façon de compléter les projets de LGV.
Dire comme le fait le ministre délégué aux transports à un grand quotidien parisien : «Les RER métropolitains, c’est l’ouverture de nouvelles lignes de transports publics dans les grandes métropoles, à l’image du Grand Paris » semble une formule magique. Paris doit-il être le modèle pour tous ? Cela ressort d’une conception uniforme de la transformation écologique qui n’est pas la nôtre. C’est aussi un choix politique que nous ne partageons pas c’est à dire celui de la métropolisation des territoires.
La priorité pour R&PS est à la modernisation d’un réseau ferroviaire classique mal en point. Un tel projet ne peut être efficace qu’accompagné d’une révolution en matière de logement, d’urbanisme, d’occupation des sols.
David Grosclaude, porte-parole de Régions et Peuples Solidaires