Réserve de Vie Sauvage en Vercors : pari réussi pour l’Aspas

Grâce au soutien de plus 20 000 donateurs sensibilisés à l’urgence de protéger la biodiversité, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) a réussi à réunir les 2,3 millions d’euros nécessaires à l’acquisition d’un terrain de 490 hectares au cœur du Parc naturel régional du Vercors. L’acte de vente a été signé le 27 novembre à Die.

Signature de l’acte de vente de la réserve « Vercors Vie Sauvage ». ©Aspas

 

L’Aspas entend maintenant transformer ce terrain en Réserve de Vie Sauvage – un label qui offre à la nature une protection maximale. Avec cette acquisition, l’Association devient propriétaire de 490 hectares de nature, s’ajoutant aux 700 hectares de réserves qu’elle détient déjà à travers toute la France. Le concept de ces Réserves de Vie Sauvage® (RVS) est simple : il s’agit d’acquérir des terrains au fort potentiel floral et faunistique pour les redonner à la nature, sans aucune autre intervention humaine que l’observation tranquille et la balade contemplative.

Contrairement aux espaces naturels gérés par l’État (Parcs nationaux, Réserves naturelles, etc.), chasse, pêche et sylviculture y sont strictement interdites, ceci afin que la nature puisse évoluer librement, dans son intérêt propre. Les Réserves ne sont toutefois pas clôturées et des sentiers balisés permettent aux humains respectueux de la faune et de la flore de s’y promener, en toute discrétion.

Ancien enclos de chasse

Le cas de la nouvelle réserve est cependant particulier puisque la moitié du terrain est un ancien enclos de chasse, où des animaux, notamment quelques daims et des espèces exogènes comme le cerf Sika, sont d’ailleurs toujours prisonniers. L’Association va maintenant procéder à la réhabilitation du lieu, en faisant à terme tomber toutes les clôtures.

L’autre moitié de la réserve n’est pas clôturée, elle deviendra d’ici quelques mois une authentique Réserve de Vie Sauvage, le temps pour l’Aspas de délimiter les contours par des panneaux de sensibilisation, d’éviter le dérangement inutile de la faune en hiver, et de créer un sentier de découverte restreint afin que tout promeneur curieux et respectueux de la nature puisse découvrir ce lieu avec un impact minimal sur la faune et la flore.

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