Rhône-Alpes a fait des progrès en matière d’environnement pour la santé, la Région de Shanghaï doit encore en réaliser beaucoup. La première rencontre entre le Conseil économique social et environnemental et la Commission consultative du Peuple Chinois, de cette région a jeté les bases de nouvelles coopérations.
« Je me suis assis sur une place. J’ai trouvé que l’air était doux, sucré. L’air de Lyon est meilleur que l’air de paris. Il est bien meilleur que l’air de Shanghai ». Wang Longxing, du Comité local de Shanghaï de la Conférence Consultative du Peuple Chinois, fait un beau compliment. Il résume ce que les habitants de la grande métropole gagneront à des mesures en faveur de la qualité de l’air.
C’est au dossier de l’environnement et de la santé qu’a été consacrée la première rencontre entre le CESER Rhône Alpes et la Conférence consultative du Peuple Chinois, de Shanghai. Sybille Desclozeaux, présidente du CESER, veut établir des liens aussi directs que possible entre sociétés civiles des deux régions : représentants des mondes social, économique, universitaire, scientifique.
Améliorer l’environnement
C’est dans cet esprit qu’elle a salué Gao Xiao Min, membre permanent du Comité national de la CPPCC, vice présidente du Comité local de Shanghai de la CPPCC.
Rhône-Alpes et la Région de Shanghai, sont confrontées, à des échelles différentes, à des défis environnementaux et sanitaires : réduire les émissions polluantes, améliorer la santé en améliorant l’environnement, la qualité de l’eau, les transports, etc.
En Rhône-Alpes, la qualité de l’air par exemple pose encore problème avec des pics de pollution hibernaux, taux de particules importants, des pollutions de fonds près des axes routiers. Mais la qualité s’améliore d’année en année.
A Shanghai, la situation est encore très critique. Elle inquiète les autorités, fait réagir la population, mobilise les chercheurs.
La Chine a pris conscience du tournant qui doit être pris. Le discours peut paraitre convenu, mais les efforts sont réels. L’accent est volontiers mis sur les décisions, que sur les constats.
Wang Longxing, qui préside la Commission Education, science, culture, santé, et sport, du Comité locale de Shangaï de la Conférence consultative du Peuple Chinois explique le virage. “ Transport, déchet, air, retombée sur l’air, le sol sur la santé, ces problèmes sont le résultat de l’ignorance de l’humanité, ce sont les résultats du développement humain. On pensait à tort que les ressources naturelles sont inépuisables c’est pourquoi nous avons surexploité le système. Nous avons désormais tiré les leçons sur le passé et nous commençons à limiter la consommation des ressources, à fonctionner de manière plus sobre pour atteindre une nouvelle forme d’harmonie entre l’homme et la nature.”
” La Chine accorde désormais une grande importance au sujet de l’environnement et une importance sur l’harmonie entre l’homme et la nature. La civilisation écologique est devenue un pilier de notre développement. Il y a cinq jours notre premier ministre a dit la civilisation écologique est une leçon que nous avons tiré de notre croissance économique et cela est important pour le bien-être de la population pour demain ».
La santé globale est un objectif, a rappelé dans un message Alain Mérieux, qui dans les années quatre vingt, a signé en tant que vice-président de Rhône-Alpes les premiers accords avec la région de Shanghaï.
Sur le seul dossier de l’environnement et de la santé, des coopérations existent déjà. Elles seront développées, au niveau scientifique, au niveau de l’innovation, des entreprises, de la formation.
La prochaine rencontre entre le CESER de Rhône-Alpes et la Conférenc consultative du Peuple Chinois de Shanghaï aura lieu en 2015 en Chine.
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