Il ne faut pas désespérer. Depuis leur création, les agences de l’eau ont radicalement transformé les cours d’eau et fleuves, lacs et rivières. L’eau y approche petit à petit d’un bon état écologique et d’une bonne qualité définis par la Directive Cadre.
Il reste cependant des points noirs et des points à surveiller, notamment pour les ressources souterraines, le coffre fort où il serait possible de puiser dans des cas de phénomènes extrêmes. Vingt-huit nappes phréatiques ont été délimitées dans la région Rhône-Alpes et sont comprises dans des zones à sauvegarder. Ces nappes représentent 6 % du territoire de l’ancienne région.
Sur 68 ouvrages prioritaires, il faut lancer 17 plans d’action : 8 en Isere, 6 en Drôme, 2 en Haute-Savoie, et 1 dans l’Ain.
Enfin ce sont 73 stations d’épurations qui doivent être réhabilitées. En effet, si les grandes stations ont progressivement rattrapé leur retard et ont été mises aux normes européennes, de nombreux ouvrages moins importants n’ont pas suivi. C’est notamment le cas dans le département de l’Ain, où la Bresse et la Dombes sont parcourues par de très nombreux cours d’eau à la fois sinueux, de pente faible, et de faible débit, qui n’ont pas la capacité d’absorber des pollutions rejetées par des stations d’épuration qui débordent en période de pluie, dans des zones souvent peuplées.