Les salmonelles sont des bactéries qui peuvent se développer entre autres lieux dans des élevages de volailles. Elles peuvent contaminer les œufs et la viande, occasionnant des troubles intestinaux chez les consommateurs. Les œufs peuvent être contaminés lorsqu’ils sont utilisés dans des préparations peu cuites, comme des omelettes. La viande de volaille cuite normalement ne contient pas de salmonelles (les bactéries sont tuées par une température de 70 degrés), mais lors de sa préparation la viande peut contaminer des ustensiles ou d’autres aliments
L’importance des élevages dans le département de la Drôme, justifie la vigilance des pouvoirs publics vis-à-vis des salmonelles, explique Nathalie Guerson, Directrice de la Direction de la Protection des Populations de la Drôme ( DPP). Les actions menées ces dernières années ont permis de réduire sensiblement la présence des bactéries, divisée par deux en quelques années.
La Drôme est le cinquième département de production de volailles. Ces élevages et la production d’œufs ont été développés il y a une trentaine d’années en raison de la proximité de sources d’aliments pour les animaux (grains), et en raison des débouchés importants sur les marchés de consommation de Rhône Alpes et de Provence Alpes Côté d’Azur. Le secteur compte 450 élevages, 150 élevages de poules pondeuses et 300 élevages de volailles de chair ( poules, dindes).
Respect des normes d’hygiène
Au fil des années, certains installations ont pu vieillir et ne répondent plus forcément aux normes. La gestion des élevages peut aussi parfois manquer de rigueur. De multiples point de présence des salmonelles peuvent apparaître tout au long de la chaine de production : transport des animaux, abattage, cadavres d’animaux malades, traitement des œufs, etc.
La Direction départementale de le Protection des Populations de la Drôme, qui comprend l’ancienne Direction des services vétérinaires, a renforcé depuis l’année dernière la surveillance des élevages. Les professionnels sont invités à renforcer les mesures d’hygiène à l’entrée et à la sortie des bâtiments, dans les bâtiments, dans la chaine de production, pour l’évacuation des produits, des fientes, des cadavres d’animaux. Les mesures de propreté s’appliquent aux personnes et aux machines ( roues des véhicules). Huit centres qui recevaient des cadavres pour équarrissage ont été fermés afin de supprimer des risques de contamination. Un seul centre fonctionne dans le département pour recevoir les cadavres d’animaux ce qui permet une surveillance et des mesures plus rigoureuses.