L’Institut de Développement de Projets Industriels (IDPI) ajoutera à la rentrée 2008 , 50 heures de formation sur l’énergie solaire et les énergies renouvelables. Ces nouveaux enseignements seront dispensés à tous les étudiants de l’Institut dont le programme de formation théorique initiale est déjà de 350 heures.
Cet enrichissement fait suite à l’adhésion d’ASDER ( Association Savoyarde pour le développement des Energies Renouvelables) et de l’INES ( Institut National de l’Energie Solaire) à l’Institut de Développement de Projets Industriels.
Un besoin des PME
L’Institut de Développement de Projets Industriels a été créé sous forme association en 1996 pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises et industries à la recherche de compétences pour développer des projets. Le Conseil général de Savoie, alors présidé par Michel Barnier a impulsé cette création. « On constatait que des personnes titulaires d’un BTS ou d’un DUT devaient encore bénéficier de plusieurs mois de formation après leur embauche» explique Yves Becquet, directeur de l’IDPI.
L’Institut a rassemblé le Conseil général, l’Agence Economique de Savoie, l’Université de Savoie, l’Education Nationale par la biais du lycée Monge de Chambéry, le CRITT ( Centre régional d’innovation et de transferts de technologie), la CCI, mais aussi l’ASP/AFPI, organismes de formation dépendant du MEDEF.
L’IDPI a proposé une licence « innovation et développement industriel » adaptable à de nombreux secteurs. « La licence professionnelle permet aux étudiants d’acquérir un bagage théorique indispensable en communication, marketing, gestion» explique Yves Becquet.
Les étudiants travaillent par ailleurs à la demande des entreprises o dans le cadre de l’alternance sur de vrais projets. « Il s’agit de projets de trois types, des projets concernant des produits, des projets concernant le processus, le outil, ou des projets touchant à l’organisation de la production, par exemple la qualité» précise Yves Becquet.
Alternance
Les étudiants réalisent leur année de licence soit en alternance dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, signé avec une entreprise, soit sous statut « scolaire ». Dans le premier cas, la présence en entreprise est très cadrée, dans le second, l’étudiant se rend en entreprise en fonction des besoins du projet.
La formation supplémentaire de 50 heures sera dispensée à tous les étudiants de l’IDPI. Qu’ils travaillent ou non dans le secteur des énergies renouvelables, ces dernières feront partie de leur culture industrielle de base. Pour les étudiants qui s’orientent vers le secteur des énergies renouvelables, des formations plus poussées seront proposées.
Toutes ces formations seront dispensées par l’ASDER, mais aussi à l’Institut National de l’Energie Solaire Education, qui se trouve en face de l’IDPI sur la zone de Savoie Technolac.
Les débouchés ne posent pas problème. La demande locale est forte, la Savoie étant classée comme département en pointe dans le domaine du solaire, une situation qui se renforcera avec la création de la Vallée solaire, de la Savoie à l’Isère. Très rapidement, les jeunes diplômés évoluent vers des postes de responsabilité dans des PME PMI ou bureaux d’études.
Contact : Yves Becquet 04 76 65 42 39.
Pour en savoir plus sur l’ASDER: http://www.asder.asso.fr/httpdocs/index.php3
Pour en savoir plus sur l’INES: http://www.ines-solaire.com/
Une sélection rigoureuse
L’IDPI admet chaque année 40 étudiants en licence professionnelle, 20 sous statut étudiant, 20 sous statut d’alternance. Le recrutement autrefois régional devient petit à petit national.
Les candidatures sur titre BTS ou DUT, sont classées par un jury en trois catégories, les candidats les mieux classés étant convoqués pour un entretien. Il y a deux ans, 120 candidatures avaient été enregistrées, mais seulement 60 en 2006 en raison d’une offre globale plus large de licences professionnelles.
Vingt étudiants sont recrutés dans chaque catégorie, alternance ou statut scolaire, les étudiants en alternance devant avoir signé un contrat de professionnalisation.
L’IDPI qui a développé des relations avec des lycées de l’Académie de Grenoble, va en développer en 2008 avec celles de Lyon et de Marseille.
