Au 1er janvier 2014, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) est créé. Le centre placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’urbanisme, du développement durable et des transports, fusionne 11 services des deux ministères : les huit Centres d’études techniques de l’État (Cete), le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (Certu), le Centre d’études techniques, maritimes et fluviales (Cetmef) et le Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements (Sétra)[1].
Le Cerema dispose de 250 M € de budget. Ses étblissements qui emploient 3100 agents, sont répartis sur 29 sites dans 26 départements. Le centre comprend trois directions techniques et huit directions territoriales. Le nouvel établissement recouvre 60 pôles de compétence et d’innovation, 17 laboratoires de recherche, d’essais et de mesures.
Le Cerema est un centre d’expertise scientifique et technique intervenant en soutien des politiques des services de l’État et des collectivités territoriales. Il est un outil au service de la mise en œuvre de la transition écologique et énergétique . Le Cerema doit porter une vision transversale qui inclut les enjeux liés à la ville et à la mobilité durable, au logement et à l’habitat, à la lutte contre l’artificialisation des sols, à la mise en capacité des territoires pour leur propre développement, à la prise en compte des risques et opportunités en matière environnementale, énergétique et d’usage des sols.
Le nouveau centre, est aussi un outil au service de l’égalité des territoires. Il apportera ” une importance particulière aux sollicitations des territoires les plus vulnérables et exposés à des cumuls de risques économiques, sociaux, environnementaux et technologiques.” L’établissement public à caractère administratif aura pour missions de réaliser des études, des expertises, des documents techniques, méthodologiques et socio-économiques. ll contribuera au développement et à la réalisation de projets innovants. Il sera en mesure de réaliser des essais, des mesures, des contrôles, et de certifications. Il pourra mener des actions de recherche en propre ou associé à d’autres organismes.
Son conseil d’administration sera composé de 21 membres 6 représentants de l’État, de 5 élus représentant les collectivités territoriales, de 5 personnalités qualifiées issues du monde des associations d’usagers et de protection de l’environnement et 5 représentants du personnel de l’établissement.