Etude OGM/Round Up: originale mais pas assez rigoureuse pour l’ANSES

L’Anses souligne en revanche le nombre limité de publications traitant des effets potentiels à long terme d’une consommation d’OGM associés à des pesticides. L’agence recommande des travaux sur ces questions. Au-delà, l’Agence appelle à la mobilisation de financements publics nationaux ou européens dédiés à la réalisation d’études et de recherches d’envergure visant à consolider les connaissances sur les risques sanitaires insuffisamment documentés.

L’Anses avait été saisie par les ministres chargés de la Santé, de l’Ecologie, de l’Agriculture et de la Consommation.
Au-delà des critiques déjà émises par d’autres instances et sur la base de l’expertise approfondie l’Anses considère que la faiblesse centrale de l’étude réside dans le fait que les conclusions sont insuffisamment soutenues par les données.

Les données ne permettent pas ” d’établir scientifiquement un lien de cause à effet entre la consommation du maïs OGM et/ou de pesticide et les pathologies constatées, ni d’étayer les conclusions et les mécanismes d’action avancés par les auteurs”

Une étude originale

L’Anses note ” l’originalité de cette étude qui aborde un sujet jusqu’ici peu étudié : celui des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques.”
  L’Agence n’a pu identifier que deux autres études portant sur la vie entière des animaux. L’Anses rappelle qu’elle est sensible à cet aspect du dossier.

L’ANSES a produit en 2011 un avis visant à renforcer les conditions de réalisation des études requises dans le cadre des demandes d’autorisation des OGM, en proposant une méthodologie d’analyse des données offrant un haut niveau d’exigence. Un projet de règlement européen intégrant les préconisations de l’Anses est en cours de finalisation et a été soumis aux Etats membres au printemps 2012.

Des études sur les effets à long terme OGM/phytosanitaires


L’Anses recommande des recherches sur la question des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques. Ces travaux devraient être menés dans le cadre de financements publics et sur la base de protocoles d’investigation précis. L’Anses appelle à la mobilisation de financements publics, nationaux ou européens, dédiés à la réalisation d’études et de recherches d’envergure, visant à mieux consolider les connaissances sur les risques sanitaires insuffisamment documentés, à l’image du dispositif mis en place aux Etats-Unis sous le nom de « National Toxicology Program ».

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