Dans de nombreuses stations de sport d’hiver la course en avant se poursuit, notamment dans le domaine de l’immobilier.
Les stations de sport d’hiver même les mieux situées en altitude, en latitude et en exposition sur des versants moins exposés au soleil, sont toutes confrontées à de choix en matière d’immobilier. Beaucoup de stations se caractérisent par l’existence d’un parc considérable de lits froids, construits dans les années soixante-dix ou quatre-vingt, lorsque les normes en matière de performances énergétiques étaient faibles. Le stock de lits froids ne fait pas l’objet d’une prise en considération suffisante, par exemple de la part de la Région, au niveau de sa politique « montagne ».
La réhabilitation de ces lits froids représente une dépense importante pour des apparemment parfois « cages à lapins » qui ne répondent plus aux demandes de la clientèle clientèle actuelle. Des dépenses élevées risqueraient de ne pas être rentabilisées. Les lits froids restent inoccupés, et certains ne sont plus utilisés qu’une poignée de semaines chaque année.
La construction de logements neufs continue
Or, d’autre part la construction de logements neuf continue. Pour répondre aux attentes de la clientèle, pour satisfaire la demande de propriétaires soucieux de vendre des terrains, à la demande des entreprises du secteur de bâtiment à la recherche de chantiers. Des investisseurs viennent engager des opérations, à la recherche d’un retour sur investissement rapide.
Si le changement climatique met encore quelques années à réduire l’enneigement, ce n’est pas un problème. Or, rien n’est plus incertain.
Des stations poursuivent aussi des investissements au niveau des infrastructures dédiés à la pratique du ski. Globalement les stations les mieux situées des Alpes du Nord, cherchent à attirer les skieurs qui ont déjà délaissé les stations les plus affectées par le changement climatique, qui ne sont pas en mesure, d’assurer, un enneigement durable, pendant les vacances de fin d’année ou d’hiver.
Les statons se livrent évidemment une concurrence entre elles. Cette concurrence pousse à imaginer de spores qui peuvent être en contradiction avec les contraintes imposées par le changement climatique. L’accroissement du parc immobilier, l’accroissement des capacités des installations, des voies de circulation, des impacts énergétiques, paysagers sur les épissons carbone, qui ne feraient qu’aggraver la situation, mais aussi l’environnement local. Sur bien des projets l’Autorité Environnementale veille et élève ses exigences.