Les répercussions du changement climatique sur l’enneigement a un impact social très fort sur les travailleuses et travailleurs saisonniers des stations de sport d’hiver.
La situation des travailleuses et travailleurs saisonniers a toujours été difficile dans les secteurs touristiques, en particulier dans le secteur de la montagne. S’est toujours posée pour eux la question épineuses du logement, trop rare, trop cher, inconfortable. Les saisonniers se heurtent à la réticence des propriétaires de mettre à disposition des logements pour des durées courtes. Les loyers flambent. Le loyer d’un studio peut atteindre 2000 euros pour un mois dans plusieurs stations. D’innombrables saisonniers n’ont pas d’autre choix que de s’entasser dans des logements insalubres.
Difficultés d’embauche
Mais le raccourcissement des saisons de pratique du ski accentue ce problème récurrent. Les débuts de saisons sont de plus en plus retardés. Les prises de services sont reculées, en fonction de l’enneigement et du démarrage des remontes mécaniques, de l’entretien des pistes, Les embauches sont réalisées en fonction des qualifications, en fonction de l’affluence.
Dans une station, les nouveaux salariés saisonniers ont suivi une formation de trois jours qui leur a été rémunérés. Mais ils n’ont pas été embauchés tout de suite. Ils ont dû rester sur place, dan des difficultés de logements très forte, attendant une embauche repoussée, dépendant de l’enneigement et de l’ouverture de la station.
L’embauche repoussée des périodes de travail, a des conséquences sur ‘indemnisation des périodes non travaillées. Jadis, l fallait seulement quatre mois de travail, pour ouvrir des doris à indemnisation. Un accord imposé kil y a quelques années, prévoit qu’il faille maintenant six mois d’activité avant de percevoir des indemnités. Mais il est de plus en lus difficile de pouvoir travailler six mois.
Isabelle Ducome, délégué syndicale CGT du Syndicat des Remontées Mécaniques, explique que le syndicat demandé que les durées d’activités nécessaire soit ramené à cinq mois. Les difficultés d’embauche pour les saisonniers ont des répercussions sur plusieurs activités économiques. Des entreprises sont de plus de en plus de mal à recruter le personnel nécessaire, que ce soit dans les commerces ou dans l’hôtellerie et la restauration.