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Le marché du stockage de carbone s’ouvre

Jeroen Schuppers, représentant de la Commission Européenne chargé des questions d’émissions de carbone a annoncé lors des rencontres sur la capture du carbone qui se tiennent à l’Institut Français du Pétrole jusqu’à jeudi, que la Commission annoncerace mercredi 23 janvier, les lignes de la future directive organisant l’activité de séquestration, transport et stockage du C02.



En effet la séquestration du CO2 va devenir une véritable activité économique. C’est tout un secteur qui va se développer autour de la maîtrise du gaz co-responsable du réchauffement climatique: producteurs d’énergie, entreprises d’ingénierie, installateurs d’équipements de capture, transport, stockages. Pour le captage, il s’agit de réinjecter dans le sol, le CO2 qui en a été extrait avec les énergies fossiles ( charbon,gaz, pétrole) et qui rejeté dans l’atmosphère, contribue au réchauffement du climat.



Stocker au plus près de la source



Plus d’un tiers des émissions est produit par des sources sources fixes : centrales thermiques raffineries, usines sidérurgiques) et il est important de capturer ce carbone dans ces lieux où il est émis, puis que le stocker le plus près possible en réduisant le transport, lui-même source d’émission. Le CO2 peut être transporté par pipe, par bateau.



Il reste à trouver un statut pour le CO2 qui, s’il doit être considéré comme un déchet, doit faire l’objet de réglementation particulière. Le stockage sous-marin est déjà réglementé. Il reste à réglementer au niveau européen la filière stockage pour encadrer le marché, les expertises, assurer la sécurité des stockages, l’acceptation sociale. La directive comprendra des mesures sur la prospection, les permis d’explorer, la sélection des sites, les garanties que devront donner les exploitants.



26 milliards de tonnes sous le bassin parisien



En France les recherches sur les sites potentiels de stockages sont menées activement. Pierre Le Thiez, de l’Institut Français du Pétrole, est directeur général adjoint de Geogreen, une société fondée par l’IFP ( 40%), Géostock, spécialisée dans le stockage souterrain d’hydrocarbures (40%) et par le Bureau de Recherche Géologique et Minières ( BRGM, 20%). Géogreen est une société de services internationale qui cherche des sites, les localise, les qualifie, avec des mesures sismiques, géologiques, réalise des forages.


L’entreprise travaille pour des clients qui ont besoin de sites. « Il faut s’assurer du volume offert par le stockage, de l’intégrité du site, de l’injectivité » explique Pierre Le Thiez.


L’entreprise devrait déjà cette année trouver et expertiser son « premier » site et réaliser un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros.



Le marché est important. Les principaux potentiels de stockage résident dans les grands bassins sédimentaires profonds où le CO2 pourrait être dissous dans l’eau. Jusqu’à 2000 mètres sous le niveau de la mer, dans le sous-sol du seul bassin parisien ce sont 26 milliards de tonnes de O2 qui pourraient stockées. La capacité des bassins du Sud-Est, bordure de la vallée du Rhône, Préalpes) n’est pas évaluée.



michel.deprost@free.fr


http://www.ifp.fr/IFP/fr/IFP00PPU.nsf/VFOCPHA/6FEEF9A5CE497E2780257347003392B3?opendocument

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