1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Mobilité
  6. /
  7. SNCF et collectivités :...

SNCF et collectivités : 247 millions d’euros pour le premier centre d’entretien du TGV en régions

Sept cent mille mètres cubes de terre remués, 25 000 mètres cubes de béton coulés, 3700 tonnes de ferraillage, plus de 20 000 traverses, 30 000 tonnes de ballast, 13 kilomètres de voies classique, 2 kilomètres de voies sur potelets, pour permettre la visite et le travail sous les rames : le chantier du Technicentre TGV de Lyon, visité ce matin par le secrétaire général de la Préfecture du Rhône, Jean-Jack Queyranne, Gérard Collomb, Alain Sermet, directeur régional de la SNCF .


Au cœur des installations ferroviaires du dépôt de la Mouche, dans le septième arrondissement industriel de Lyon, le chantier passe inaperçu du grand public et ne l’apercevront que les voyageurs qui passent par le train cette porte sud de l’agglomération de Lyon.


Un investissement lourd


Pourtant le Technicentre TGV représente un investissement très lourd : 247 millions d’euros financés à hauteur de 145 millions par la SNCF, mais aussi par les collectivités, le Grand Lyon (54 millions d’euros), la Région Rhône-Alpes (23 millions d’euros), le Département du Rhône (19 millions) et l’Etat (6 millions). Pour comparaison, le coût des Berges du Rhône s’est élevé à 40 millions.


Le Technicentre qui sera mis en service en janvier 2009 après 11 mois de travaux, sera utilisé pour la maintenance d’une partie des 440 rames de TGV actuellement en circulation. IL a en aura plus de 460 en 2011 et 600 en 2010. Aujourd’hui, toutes les rames sont entretenues dans quatre centres d’Ile de France. La SNCF a décidé de créer un nouveau centre et Lyon a paru tout indiqué. En effet, 240 TGV (la moitié de la flotte transitent chaque jour par la ville et desservent 84 villes. La SNCF a choisi Lyon plutôt que Marseille en raison de la position de la ville vraiment au cœur d’une future toile ferroviaire, avec un jour, en plus de la ligne à grande vitesse historique, la ligne Rhin-Rhône ( en 2011), et plus loin encore, la liaison Lyon-Turin.


Taxe professionnelle


Pour les collectivités, l’engagement financier se justifie à plusieurs niveaux. Les retombées en matière de taxe professionnelle devraient rembourser la mise. Et surtout, c’est une dépense qui renforce la fonction de nœud ferroviaire (pour le moment embouteillé) lyonnais (NFL). Lyon se trouvera dans quelques années au centre de plusieurs lignes à Grande Vitesse. La SNCF va aussi renforcer sa présence à Lyon, en installant dans le future Tour Oxygène à la Part-Dieu, 1000 salariés de sa direction des achats. L’entreprise va déménager sa direction régionale sur le côté nord du cours de Verdun.


Les modalités du chantier sont critiquées par les Verts de la Région. Ces derniers estiment que le chantier perturbe le fonctionnement des TER au moment où le cadencement est lancé. Les Verts estiment aussi que le chantier perturbe le transport de fret ferroviaire vers le port Edouard Herriot. Les Verts estiment surtout que le financement régional d’une infrastructure TGV rentable n’était pas prioritaire, le retour sous forme de taxe professionnelle étant « minime ». Pour les Verts, les priorités régionales devraient aller aux « réhabilitations de lycée efficaces au niveau énergétique, de réalisations d’infrastructures ferroviaire alternatives à la voiture désormais trop onéreuse, de construction de logements pour les étudiants … »



Michel.deprost@free.fr



Economies d’eau et d’énergie


Le Technicentre comprend sept bâtiments avec 2 bâtiments couverts abritant 3 et 6 voies de 210 mètres de long ; des ateliers spécialisés, un magasin pour le stockage de pièces, un parc à essieuxet à bogies, des outillages lourds et des bureaux. Un pont roulant permet de lever en 10 minutes une rame de 400 tonnes.


Le chantier a été réalisé par un groupement d’entreprises piloté par Chantiers Modernes Rhône-Alpes, GTM Bâtiment et Génie Civil Lyon (Vinci).


Le centre utilise au maximum l’éclairage naturel et couvre plus de 40% de ses besoins en eau chaude sanitaires avec 200 mètres carrés de panneaux solaires. Les 19 000 mètres cubes d’eau pluviale récupérés chaque année en moyenne seront réinjectés directement ans le sol sans être déversés dans les réseaux qui mènent aux stations d’épuration. Le retraitement des eaux de la station de lavage permettra de réduire de 70% la consommation d’eau potable : 5300 mètres cubes au lieu de 15 500 mètres cubes. La toiture de l’atelier principal sera végétalisée.



LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.