Sur proposition de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, Thierry Repentin, maire de Chambéry et vice-président en charge de l’habitat de la communauté d’agglomération Grand Chambéry, est nommé président du conseil d’administration de l’Anah. Il succède à Nathalie Apperé, maire de Rennes et présidente de Rennes Métropole.
Ancien sénateur de Savoie, Thierry Repentin a été entre 2012 et 2014 ministre délégué à la formation professionnelle et à l’apprentissage puis ministre délégué aux affaires européennes.
Spécialiste des questions « logement » au Parlement, il est notamment à l’origine de dispositifs favorisant la construction de logement sociaux, de la création de la taxe sur les logements vacants et de plusieurs propositions de loi et rapports sur l’habitat. Il a par ailleurs présidé l’Union sociale pour l’habitat de 2008 à 2012. De 2015 à 2017, il a été délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat et président de la commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier. Entre 2017 et 2020, il a présidé le conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique. Il est aujourd’hui président de la commission nationale SRU.
« L’Anah est au cœur de l’ambitieuse politique pour un habitat solidaire et durable, dans le cadre de ses vastes missions : rénovation thermique, résorption de l’habitat indigne, adaptation des logements à la perte d’autonomie, redressement de copropriétés en difficulté…, a commenté Emmanuelle Wargon. Tout le parcours de Thierry Repentin dit son attachement et sa connaissance approfondie de nos politiques de l’habitat dans notre pays depuis de nombreuses années. Présidant aux destinées de l’Anah, il saura poursuivre et développer son action au service de logements toujours mieux adaptés aux besoins des Français, rénovés, plus durables. »
Thierry Repentin s’est dit honoré de la confiance qui lui est accordée et a tenu à saluer le bilan de sa prédécesseure, Nathalie Appéré. Pour lui, « l’amélioration des logements privés est un enjeu majeur, qui se situe à la croisée de problématiques sociales, écologiques et économiques structurantes pour notre pays. Elle doit nous permettre de relever le défi de la COP21 et bénéficier à tous les territoires et tous les ménages. »