L’utilisation de variétés de tournesol résistantes à un herbicide se développe et des cultures ont été mises en place dans plusieurs régions de France, en particulier dans le nord Isère. L’objectif est entre autres, de lutter contre l’ambroisie comme Enviscope l’a expliqué récemment avec un reportage sur la commune d’Estrablin.
L’opposition à ces cultures se développe. Sont critiqués la technique qui consiste à utiliser un gène comme l’utilisation d’herbicides, et tout simplement le rôle des groupes d’agrochimie ( Basf, Pioneer)dans cette activité. Récemment, des « faucheurs volontaires » ont détruit en Indre-et-Loire des champs de tournesols appartenant à de petits agriculteurs.
Cette action a provoqué la réaction de plusieurs députés ( UMP) dont celle de Jacques Remiller, député de l’ Isère. « Les faucheurs volontaires n’ont plus d’OGM à détruire en France; ils cherchent donc à exister quitte à se tromper de cible! Aller détruire un champ de tournesol constitue une faute morale car le dialogue est toujours préférable à la violence, d’autant plus que ces tournesols dits « tolérants » sont très intéressants sur le plan de la santé publique et de l’agronomie…Ces tournesols apportent enfin une réponse à l’ambroisie, cette mauvaise herbe très allergisante qui envahit notamment les champs de tournesol. Les tournesols tolérants sont une réponse du monde agricole à un problème de santé publique»
Les députés rappellent que « le tournesol est une production déterminante car les agriculteurs l’utilisent pour alterner les cultures de céréales et d’oléagineux ce qui permet de couper le cycle des maladies, des ravageurs et des mauvaises herbes!» Les députés rappellent aussi que le « tournesol est une plante naturellement «Grenelle». Il est peu consommateur d’eau et répond aux enjeux climatiques actuels. Il est également un véritable garde-manger pour les abeilles et contribue ainsi au maintien de la biodiversité»
Les six députés sont Jacques Remiller ( Isère) ,Jacques Myard (Yvelines) , Muriel Marland-Militello (Alpes-Maritimes) , Jean-Pierre Decool (Nord) , Annick Paternotte (Val d’Oise) et Jean-Paul Garraud (Gironde)