Pour la Confédération Paysanne, la découverte de viande de cheval dans des plats surgelés, démontre, une nouvelle fois, les dérives d’un système industriel basé sur la recherche, en Europe et à l’international, des coûts les plus faibles et la multiplication des intermédiaires, au détriment du consommateur et des paysans.
Ces fraudes sont favorisées par ce système industriel où le laxisme domine trop souvent. En parallèle, les éleveurs se sentent harcelés par un empilement de normes sanitaires et de traçabilité, bien qu’ils ne soient pas à l’origine de ce type de crise. Il faut donc une
volonté d’appliquer une même rigueur à tous les niveaux de la transformation.
Dans le cadre de sa campagne en faveur de l’élevage (sauvonslelevage.fr), la Confédération Paysanne revendique une approche de l’agriculture basée sur la qualité, le raccourcissement des filières de transformation, la relocalisation de la consommation, la
saisonnalité des produits et le respect de la dignité des paysans par le droit à un revenu
décent.
Ce sont ces impératifs qui doivent servir de base à l’écriture de la nouvelle PAC et de la loi d’avenir agricole.