Pour maintenir les trains de nuit entre Paris, Saint-Gervais et Bourg-Saint-Maurice, Eric Fournier, vice-président du Conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes, et président de Chamonix Mont-Blanc demande une ouverture du marché sur des bases sérieuses.
Le gouvernement a publié le 6 avril l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) destiné à recueillir les candidatures à la reprise des six lignes de trains de nuit dont la SNCF a annoncé l’abandon de l’exploitation le 19 février dernier. Les lignes dites « Paris-Savoie » qui concernent la liaison avec le pays du mont blanc (SaintGervais/le Fayet) et celle avec la Tarentaise (Bourg-Saint-Maurice) sont concernées.
Eric FOURNIER, président de la Communauté de communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc et vice-président du Conseil régional en charge de l’Environnement, du développement durable et de l’énergie réagit à cet appel :
« Comme nous l’annoncions en février dernier, nous sommes convaincus qu’une relance de cette ligne est possible car elle répond à la fois à un besoin de mobilité fort lié à l’attractivité touristique du territoire et à une exigence environnementale qui nous impose de développer des solutions alternatives au tout routier. Néanmoins, les conditions de cette ouverture à la concurrence ne sont pas du tout satisfaisantes : comment croire qu’un opérateur pourra en deux mois, la réception des candidatures est prévue jusqu’au 30 mai, préparer une offre complète alors que le document ne comporte que quelques informations parcellaires ?”
Eric Fournier demande “que le gouvernement, autorité organisatrice des transports ferroviaires collectifs, apporte sans délai toutes les précisions requises de nature à garantir une transparence totale sur les conditions réelles d’exploitation des lignes concernées.” Il demande aussi “qu’une fois ces précisions apportées, le délai de remise des offres soit prolongé jusqu’au 30 septembre 2016, compte tenu de l’importance du sujet et des enjeux en matière d’aménagement durable du territoire. Ce qui signifie que la SNCF doit poursuivre le service jusqu’à cette date.”
” Ces adaptations sont nécessaires pour déboucher sur une alternative cohérente et prometteuse à la fermeture de la ligne Paris-Mont-Blanc, alternative à laquelle nous œuvrons activement : la fermeture est en effet une perspective inacceptable compte tenu des enjeux et de la réalité du potentiel existant ».