Alors que l’Italie a rattrapé son retard dans le projet de la Transalpine, Jean Jack Queyranne a demandé ce lundi au Président de la République d’inscrire la ratification de l’avenant au traité de franco italien de 2001 à l’ordre du jour du Parlement.
Le tunnel de base sous les Alpes de a liaison Lyon Turin est encadré par un traité international entre la France et l’Italie ratifié en 20001, qui a fait l’objet d’un avenant en 2012 pour tenir compte de l’évolution du dossier. L’avenant doit être à son tour ratifié par les parlementaires des deux pays. En Italie, les Parlement a été saisi. La Chambre des députés devaient ratifier le texte avant le 20 novembre date d’un sommet franco italien à Rome, un an après le sommet franco –italien de Lyon e 3 décembre 2012.
Jean Jack Queyranne a annonce qu’il allait demander une audience au Président de la République et des représentants du monde économique de la Région feront de même. Il s’agit d’obtenir du Président de la république l’engagement que les décisions du prochain sommet seront bien réalisées.
Pour Jean-Jack Queyranne, comme pour Luis Besson, la ratification ne posera pas de problème au parlement. Le retard est simplement du à l’encombrement du calendrier légistatif.
Pour Jean jack Queyranne, et pour Louis Besson, commissaire de la Commission international, le projet Lyon Turin ne peut être remis en cause et les accès français eux-mêmes ne sont pas remis en cause par le rapport Duron. Ce dernier ne remet pas en cause la réalisation du tunnel de base, et suspend la réalisation des accès français à l’avancé des travaux de ce dernier. Le rapport demande un suivi et une évaluation tous les cinq ans.
Le financement du tunnel ne devrait pas poser problème lui non plus. Le cout est d’environ 8 milliards d’euros pour le seul tunnel. L’Italie, a explique Mario Virano a commencé à budgéter une partie des 2,9 milliards d’euros qu’elle aura financier.
L’Europe devait apporter 40% du projet, à condition que les deus pays confirment leur demande. Les budgets européens ont été augmentés pour les réseaux de Transport Européens passant de 8 à 13 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Auquel s’ajoutent 10 milliards du FEDER. Ces fonds sont évidemment à répartie au niveau de l’Union.
Du côté Français, les travaux concerneront le creusement d’une galerie de reconnaissance à partir de Saint Martin La Porte. Lyon Turin Ferroviaire a été autorisé à lancer les appels d’offres et à réaliser les travaux, d’un montant de 450 à 500 million d’euros. Les appels d’offres sont en cours de dépouillement. Une partie de cette somme devrait être inscrite dans la loi de Finance 2014.