La Région Piémont, s’engage fortement dans la réalisation du tunnel de base international Lyon-Turin, maillon du corridor ferroviaire européen sud. Elle soutient la transformation du Noeud ferroviaire de Turin est nécessaire pour rendre possible les retombées du futur tunnel.
La Région Piémont s’engage résolument sur le terrain dans le soutien à la réalisation des accès italiens de la liaison européenne ferroviaire Sud, qui passera par le Lyon-Turin. Les assesseurs ( vice-présidents ) de la Région Piémont aux Transports et aux infrastructures, Marco Gabusi, et Elena Chiorino, en charge de l’Emploi et de la formation professionnelle ont annoncé un accord en vue du développement de la Vallée de Suse.
« Nous sommes entrés dans une phase décisive, ont souligné Marco Gabusi, et Elena Chiorni, dans laquelle la réalisation de la liaison Lyon Turin doit avancer la liaison nationale italienne . C’est une phase cruciale car nous voyons se mettre en place une infrastructure qui permet au Piémont de devenir le cœur pulsant de la logistique européenne. »
Il est fondamental selon Marco Gabusi, « de considérer comme une partie importante de la liaison Lyon Turin, les travaux relatif au noeud ferroviaire de Turin, sans laquelle l’infrastructure totale ne pourra produire pleinement les bénéfices qu’elle peut apporter aux territoires de la vallée. »
Parmi les bénéfices immédiats figurent les retombées en termes d’emploi. L’objectif de l’accord » Un réseau pour la Vallée de Suse » entre la Région Piémont, l’Agence Piémont Emploi et TELT est d’améliorer la professionnalisation des entreprises en décrivant tous les types de parcours de formation utiles.
Selon les premières estimations de TELT, de 2023 à la fin du chantier, environ 1000 personnes seraient employées. Les profils seraient variés : pour 60% les emplois sont en lien avec creusement du tunnel ( excavation, explosifs, électro-mécaniciens, , etc), pour 20% ils sont liés à la logistique externe ( évacuation des matériaux, approvisionnement) et enfin 20% des emplois de cadres, d’employés et de personnels techniques. Plus tard viendront des besoins des activités ferroviaires ( manutention, sécurité, circulation ferroviaire)