L’idée est depuis plus d’une année dans les esprits: la production française de panneaux photovoltaïques doit se battre à armes égales avec les produits importés, en particulier de Chine.
Les syndicats de PHOTOWATT reprennent cette idée évoquée par Jacques Gérault, préfet de Région à plusieurs reprises ces derniers mois ( avant l’arrivée de son successeur). L’idée a été présentée le lundi 24 janvier dans un document présenté à Paris par TENERRDIS, l’Institut National de l’Energie Solaire ( INES). L’idée est soutenue par Jean-Pierre VIAL, sénateur ( UMP) de Savoie, vice président de l’INES et part Geneviève FIORASO, députée (PS ) de l’Isère).
Un label permettrait de bien identifier les panneaux produits en France qui présenteraient plusieurs avantages sur le plan environnemental. Les conditions de fabrication et de recyclage pourraient être prises en compte. On sait que ces conditions sont importantes pour le cycle de vie des produits.
Un label devrait prendre en compte la « teneur » en carbone des panneaux en raison du transport.
En effet, les panneaux chinois viennent de très loin. ET des panneaux assemblés dans plusieurs pays d’Europe ont aussi un contenu important en carbone.
Les représentants des travailleurs de PHOTOWATT ignorent où en sont les éventuelles réflexions françaises dans de domaine. Il semble que l’Europe n ‘a pas de position sur ce dossier, car l’Europe est évidemment divisée, d’autres pays ayant d’ores et déjà passé des partenariats avec les producteurs chinois pour importer leur production.
Le Canada,qui a instauré des conditions ( proportion d’éléments fabriqués sur place) pour ouvrir droit au tarif d’achat, est visé par une plainte du JAPON devant l’Organe de règlement des Différends de l’Organisation Mondiale du Commerce ( OMC)