En décembre 2011 la SIT, Société Industrielle de Transformation devrait commencer à produire du coton hydrophile, des protections périodiques, des compresses, à partir de coton biologique fourni par des cultivateurs du sud du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire.
Bourehima Sangare, le porteur du projet est venu à Lyon assister au Forum Eurafric organisé par l’ADEA pour rencontrer des partenaires et les fournisseurs de matériels avec lesquels il est déjà en contact.
Le créateur de la SIT murit son projet depuis 1994. Ingénieur, fonctionnaire dans plusieurs administrations du Burkina, le créateur de SIT estime depuis longtemps que le coton peut être valorisé localement. « Une grande partie des produits en coton sont importés » regrette l’investisseur qui prépare le lancement de l’entreprise pour laquelle il réunit 110 millions de francs CFA, environ 200 000 euros, grâce à l’engagement d’investisseurs locaux. Un terrain a été acheté près de la ville de Banfora, dans une région où l’eau abonde. « Il faut de l’eau pour le traitement du coton. L’usine sera alimentée ave du coton produit dans les trois pays. Le prix du coton biologique étant proche du prix du coton non biologique, nous utiliserons du coton bio » explique Bourehima Sangaré.
Le matériel a été commandé en Europe à divers fabricants, dont certains se trouvent en Rhône-Alpes. Bourehima Sangara a fait le tour de ces industriels qui vont expérier le matériel et rencontre aussi les représentants d’entreprises qui exploitent de marques sous lesquelles il entend vendre ses produits. L’usine devrait employer de 20 à 25 personnes pour transformer 850 tonnes de coton par an.
Pour entrer en contact avec le créateur de SIT bsangare@hotmail.fr ou bsangare@gmail.com