L’ASPAS signale qu’un nouvel accident de chasse a fait un mort, ce samedi 5 décembre, dans le massif du Semnoz où un chasseur a reçu une balle en pleine tête.
Samedi 5 décembre, relate l’association, un couple randonnait au pied de Semnoz (Haute-Savoie). Sous les yeux de son épouse, un randonneur de 43 ans est mort sur le coup après avoir reçu une balle en pleine tête Le coup de fusil venait d’un groupe de chasseurs qui œuvrait à leur loisir a proximité du chemin de randonnée. L’auteur présumé de ce tir mortel est âgé d’une vingtaine d’années.
Le 10 octobre un accident survenu à Revel ( Isère) en entrainé la morte d’un jeune randonneur de vingt ans. https://www.enviscope.com/environnement/accident-de-chasse-mortel-de-revel-frapna-et-lpo-demandent-des-restrictions/36541
Pour l’association ” le monde politique de droite et de gauche n’a cessé, à des vues électoralistes de dérèglementer tout ce qui a trait à ce “loisir” qui chaque année endeuille des familles, laisse handicapées à vie les victimes des chasseurs“.
L’association énumère les lacunes de la réglementation. Pour pratiquer le tir sportif en salle, il est demandé un contrôle médical annuel avec examen de la vue. Pour la chasse, point de contrôle de la vue, pas plus que de visite médicale, alors que les tireurs exercent leur loisir en plein air, au milieu d’autres usagers de la nature ! Il n’y a pas de limite du taux d’alcoolémie et aucune possibilité légale pour la gendarmerie ou pour les polices de la chasse de contrôler le taux d’alcoolémie. Les dirigeants de la chasse ne sont pénalement pas responsables en cas d’accident ! Seul l’auteur de la mort ou des blessures se retrouve devant les tribunaux, contrairement à ce qui se passe pour tous les autres loisirs (sport automobile, cycliste ou de randonnée).
L’ASPAS rappelle que Laurent Wauquiez, tête de liste « Les Républicains » en Auvergne-Rhône-Alpes, région où ont eu lieu les morts tragiques de ces deux randonneurs écrivait, dans une lettre adressée à tous les chasseurs de la région : « Attaché à la défense de l’ensemble des territoires ruraux, je refuse que la nature puisse continuer à faire l’objet d’un excès de réglementations déconnectées des réalités du terrain”