Mise en service le 1er mars la chaufferie biomasse de Vénissieux, permettra de développer le réseau de chaleur vers la ville de Saint-Fons et la ZAC Carnot- Parmentier.
Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon, Michèle Picard, Maire de Vénissieux, ce–Présidente de la Métropole de Lyon, Christian Duchêne, Maire de Saint–Fons et Jérôme Aguesse, Directeur de Dalkia en région Centre–Est, ont inauguré ce lundi 3 avril la nouvelle chaufferie biomasse du réseau de chauffage urbain de Vénissieux. Située rue André Sentuc à Vénissieux, la chaufferie biomasse alimente les 6 kilomètres d’extension du réseau de chaleur de Vénissieux vers Saint–Fons. D’ici 2027, 30 bâtiments dont le quartier Aulagne et le futur collège République de Vénissieux seront alimentés par une de cette chaleur . A terme, à Saint–Fons, près de 780 logements du futur éco–quartier Carnot–Parmentier seront concernés. Le réseau de chauffage urbain de Vénissieux long de 40 km dessert 220 sous–stations, et délivre chaque année 160 GWh soit environ 19 000 équivalents logements.
Réduction des énergies fossiles
La chaufferie biomasse alimente le réseau en Energies Renouvelables et de Récupération (EnR&R) à hauteur de 63 %, avec un objectif de 67,5 % en 2028. Cela permet d’éviter l’émission de 28 500 tonnes de CO2 par an, avec l’utilisation d’énergies fossiles. La chaudière biomasse déploie une puissance de 6,7 MW et une chaudière d’appoint et de secours au gaz d’une puissance de 7,7 MW pour assurer la continuité de service, notamment durant les pics de consommation.
L’investissement total comprend la construction et l’installation de la chaufferie biomasse ainsi que la mise en place de 6 kilomètres de canalisation . Il est de 12,3 millions d’euros, financés par Dalkia et l’ADEME qui a soutenu ce projet à hauteur de 6,5 M€ via le Fondx Chaleur,
Une priorité pour la Métropole
Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon, a rappelé que « La Métropole de Lyon a fait du développement des réseaux de chaleur une priorité. Notre objectif ambitieux est de fournir une énergie renouvelable et plus abordable à 200 000 équivalents logements à horizon 2028. La construction de cette nouvelle chaufferie bois à Vénissieux permettra la densification du réseau de chaleur sur Vénissieux et son extension sur Saint–Fons. »
Michèle Picard, Maire de Vénissieux, Vice–Présidente de la Métropole de Lyon : « Cette chaufferie répond à des enjeux très actuels. Des enjeux sociaux en agissant contre la précarité énergétique grâce à la maîtrise du tarif de la chaleur dans le contexte d’inflation de l’énergie que nous connaissons tous.»
Franck Dumaitre, Directeur Régional de l’ADEME : « Premier usage de l’énergie dans les collectivités, devant la mobilité et les usages spécifiques de l’électricité, la chaleur représente environ 50 % des consommations d’énergie finale en France. Remplacer les énergies fossiles utilisées pour la produire par de la chaleur renouvelable est donc essentiel pour relever le défi de la transition énergétique. C’est pourquoi l’ADEME soutient ce projet à grande échelle, parmi d’autres, en apportant à plus de 2000 équivalents logements supplémentaires de la chaleur peu carbonée. L’aide financière apportée par l’ADEME vise ainsi à verdir la chaleur d’une part mais aussi à garantir un prix abordable aux usagers d’autre part. »
Jérôme Aguesse, Directeur de Dalkia en région Centre–Est : « Le réseau dispose maintenant d’un troisième pôle de production d’énergie renouvelable en complément de la chaufferie historique qui reste aujourd’hui une référence et de la sous–station du Puizot qui permet en été de récupérer l’énergie de l‘Unité de Traitement et de Valorisation Energétique (UTVE) de Gerland. L’ensemble permet d’éviter l’émission de 28 500 tonnes de CO2 par an en moyenne.«
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Michèle Picard, Maire de Vénissieux, Vice–Présidente de la Métropole de Lyon : « Cette chaufferie répond à des enjeux très actuels. Des enjeux sociaux en agissant contre la précarité énergétique grâce à la maîtrise du tarif de la chaleur dans le contexte d’inflation de l’énergie que nous connaissons tous.»
Franck Dumaitre, Directeur Régional de l’ADEME : « Premier usage de l’énergie dans les collectivités, devant la mobilité et les usages spécifiques de l’électricité, la chaleur représente environ 50 % des consommations d’énergie finale en France. Remplacer les énergies fossiles utilisées pour la produire par de la chaleur renouvelable est donc essentiel pour relever le défi de la transition énergétique. C’est pourquoi l’ADEME soutient ce projet à grande échelle, parmi d’autres, en apportant à plus de 2000 équivalents logements supplémentaires de la chaleur peu carbonée. L’aide financière apportée par l’ADEME vise ainsi à verdir la chaleur d’une part mais aussi à garantir un prix abordable aux usagers d’autre part. »
Jérôme Aguesse, Directeur de Dalkia en région Centre–Est : « Le réseau dispose maintenant d’un troisième pôle de production d’énergie renouvelable en complément de la chaufferie historique qui reste aujourd’hui une référence et de la sous–station du Puizot qui permet en été de récupérer l’énergie de l‘Unité de Traitement et de Valorisation Energétique (UTVE) de Gerland. L’ensemble permet d’éviter l’émission de 28 500 tonnes de CO2 par an en moyenne.«
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