Les établissements de l’Université de Lyon ne partent pas de rien en matière énergétique. Fabienne Cresci, responsable du pôle Patrimoine de l’Université de Lyon Saint-Etienne, a évoqué ce lundi matin des expériences. La chaleur émis par le Centre de Calcul de l’Institut National de Physique des Particules (IN2P3) sur le Campus de la Doua est déjà récupérée. Elle le sera davantage pour alimenter en chaleur un nouveau bâtiment de chimie et de biologie qui sera édifié dans sa proximité en 2017. Un amphithéâtre de l’ENTPE est rafraichi par technique adiabatique, sans recours à la climatisation. Sur le site de la Manufacture de Lyon 3, la chaleur d’un serveur permet de produire l’eau chaude des douches des installations sportives.
La performance énergétique, ce sont des investissements, mais c’est aussi une gestion en permanence plus rigoureuse. L’INSA de Lyon, comme Lyon 3 ont embauché des gestionnaires pour l’énergie et Lyon a bien l’intention de suivre. Une meilleure gestion de l’énergie passe par des achats plus vertueux, qui prennent en compte la consommation d’énergie, mais aussi les émissions d’énergie fatale susceptible d’être valorisée. Pour ces questions énergétiques, chaque établissement est autonome, mais les échanges d’expériences, de recettes se développent.
Déplacements
Le poste énergie des bâtiments est important. Le poste des déplacements l’est aussi. C’est une population de quelque 150 personnes (étudiants, doctorants, enseignants, chercheurs, techniques, administratifs) qui bouge chaque jour dans et autour de l’agglomération.
A Lyon, ces besoins ont été pris en compte lors du déploiement des réseaux de transports en commun, avec les tramway et les bus. A Saint-Etienne aussi, 17 000 étudiants et personnels, les transports en commun ont été adapté : modification des lignes de bus, tarification, sensibilisation des ” auto-solistes” pour moins utiliser la voiture, développement des vélos, électriques ou simplement mécaniques.
La transition énergétique et écologique passe par une meilleure gestion des déchets, par une gestion plus économe de l’eau, par une nouvelle gestion des espaces verts. A l’ENS, des moutons tondent les pelouses et ici et là on composte de plus en plus…