Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables et Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des Transports ont signé ce vendredi 7 décembre, selon un communiqué commun des deux ministères, lle décret portant déclaration d’utilité publique des travaux de réalisation de la nouvelle liaison ferroviaire entre Lyon et Turin de la partie française de la section internationale.
La liaison Lyon Turin, il faut le rappeler comporte deux parties nationales, et une partie centrale, la ligne qui emprunte le tunnel de base percé au pied des Alpes dans la vallée de la Maurienne, pour éviter les pentes génératrices de consommation d’énergie.
Les deux ministres confirment la volonté française de mener à bien, avec l’Italie, le projet stratégique dont la Commission européenne a décidé de subventionner les études de reconnaissance et les travaux prévus sur la partie commune à hauteur de 672 Millions d’euros sur la période 2007-2013. Le communiqué des deux ministères estime qu’une ” nouvelle étape est ainsi franchie dans le prolongement de l’engagement pris devant l’Union européenne de lancer l’opération dans le courant de l’année 2011″.
La section française de la partie internationale s’étend de Saint-Jean-de-Maurienne jusqu’à la frontière franco-italienne. Elle est en tunnel sur 90 % de sa longueur. Elle comprend la plus grande partie du tunnel de base de plus de 50 kilomètres et une zone à l’air libre à Saint-Jean-de-Maurienne sur 3,5 kilomètres. La ligne nouvelle permettra une amélioration importante de l’offre de transport, notamment par une réduction de 43 minutes du temps de parcours des trains de voyageurs entre Saint-Jean-de-Maurienne et Turin. La liaison améliorera aussi exploitation des trains internationaux de marchandises. La liaison devrait contribuer à répondre aux défis posés par le Grenelle de l’environnement en transférant 1.350.000 poids lourds sur des trains entre la France et l’Italie d’ici 2030.
Patricia Carroz