Le dernier élément , apparemment fatal, dans l’histoire mouvementée de la coopérative RailCoop est la tournure prise par une contentieux avec la société ACC M de Clermont Ferrand , concernant le stockage des rames X72500 dont la rénovation avait été confiée par la coopérative. La société spécialisée dans la rénovation de matériels ferroviaires, réclamait 880 000 euros de frais de garage, en sus des 350 000 euros déjà payés pour la réalisation de l’audit des rames qui n’a pas été terminé).
Railcoop avait annoncé son intention céder deux rames. , ACC M a alors exercé un droit de rétention sur les matériels créant un paradoxe évident selon la coopérative: d’une part, ACC M facturait des frais de garage pour un préjudice lié à l’occupation de sa capacité industrielle et, d’autre part, ACC M empêchait la libération permettant de mettre fin à ce préjudice.
Selon Railcoop, « malgré des frais de garage réclamés très supérieurs à la valeur des rames garées, d’un montant exorbitant et sans rapport avec le coût du stockage, et malgré l’incohérence de la position d’ACC M, » le Tribunal de Commerce de Clermont-Ferrand a donné raison le 21 mars à la demande de la société ACC M empêchant de procéder à la vente des deux rames pourtant signée et coupant les besoins de financement de court terme.
Le Tribunal de Commerce de Cahors ne devrait pas avoir d’autre choix que de prononcer, le 15 avril 2024, la liquidation de notre coopérative.
Par ailleurs, au Conseil Régional d’Auvergne Rhône-Alpes, le groupe les Ecologistes, a pris acte des derniers développements concernant Railcoop. Il demande à la Région, d’étudier la remise en exploitation d’une ligne Bordeaux- Lyon.